LIVRE 2005 - page rieuse - Free

de soutien à Donald Rumsfeld. Cette
fois, il l’a fait avec les deux autres ruines
intellectuelles qui traînaient dans les
parages, Goupil et Glucksmann [4]. » [5]
Le cinéaste Romain Goupil « ancien
contestataire trotskiste qui rêve de dîner
avec Laura Bush à la Maison-Blanche
[…] braille partout à la télé son amour
de la guerre et de l'Amérique. […]
Goupil peut surtout compter sur Edwy
Plenel. Le Roi du téléachat, qui […] lui
ouvre les colonnes du Monde dès qu'il a
une bêtise à écrire, en général avec
Bruckner et Glucksmann. […] Romain en
est certain, les Irakiens adorent les obus
américains à uranium enrichi : "Ne parlez
pas à la place de ceux qui s'expriment
aujourd'hui à Bagdad et qui
disent : "Nous attendons les bombardements
pour enfin parler"" [6] » [7]
Ce ventriloque avait raison : On a pu
enfin entendre « US Go home ! »
[1] : (Pascal Bruckner, « Pédagogie de la peur », Le Monde
8/5/2002)
[2] : (« Les éclaireurs du peuple (3) Pascal Bruckner »,
Acrimed, 8/5/2002, http://www.acrimed.org/article377.
html)
[3] : (Pascal Bruckner, « Paradoxal pacifisme », Le Monde,
4/2/2003)
[4] : (Pascal Bruckner, André Glucksmann et Romain
Goupil, « Saddam doit partir, de gré ou de force ! », Le
Monde, 4/3/2003)
[5] :(« Pascal Bruckner définit le courage », PLPL, n° 14,
p. 9, 4/2003, http://www.homme-moderne.org/plpl/n14
/p9.html)
[6] : (France Inter, 20/3/2003)
[7] : (« La laisse d’or », PLPL, n° 14, p. 1, 4/2003,
http://www.homme-moderne.org/plpl/n14/p1-1.html)
C’était six ans avant l'attaque du
Pentagone. « Le 19 avril 1995 […le]
siège du FBI à Oklahoma City, était
soufflé par une violente explosion,
tuant cent soixante-huit personnes. »
[1] L’attentat « ne date que de quelques
heures. La chaîne de télévision américaine
CBS News a pourtant déjà identifié
les suspects. "On peut parier qu'il s'agit
là d'une action terroriste qui a son origine
au Proche-Orient […]. L'attaque d'aujourd'hui
est semblable à celle qui a frappé
le World Trade Center en 1993 et à
celle dont les forces américaines à
Beyrouth ont été victimes dans les
années 80. C'est pourquoi les enquêteurs
cherchent, ici dans le Midwest, les
liens qui pourraient exister avec le terrorisme
du Proche-Orient." Ces liens,
[…on] les expose aussitôt, images d'archives
à l'appui ». [2] « Le gouvernement
américain, à dessein ou non, semble
encourager la presse dans cette voie
[…]. C'est donc dans cette direction
qu'experts et journalistes revenaient […]
en soulignant à quel point les attentats
du World Trade Center et d'Oklahoma
City se ressemblent. » [3]
Mais bientôt, pourtant, « il n'y a plus,
apparemment, de "piste islamique" ou
"proche-orientale". […] Pour l'Amérique,
cette découverte n'est pas facile à accepter
et le traumatisme sera peut-être plus
grand encore : il aurait été tellement
581 A l’Ouest rien...