LIVRE 2005 - page rieuse - Free

Afghanistan et Pakistan). En effet, les
contras qui, au Nicaragua, luttent contre
le gouvernement sandiniste avec l’aide
de la C.I.A., sont financés par l’argent
des ventes d’armes à l’Iran, ainsi que par
les dons de riches Saoudiens. Cette
connexion passe notamment par la
B.C.C.I., la fameuse banque arabo-pakistanaise,
qui a noué de multiples contacts
avec l’establishment américain depuis la
fin des années 1970. » [11]
Des « avions venus des Etats-Unis apportaient
des armes, des vivres et des équipements
aux Contras du front du sud
basés au Costa Rica, puis repartaient en
Colombie. A leur retour [dans ce pays],
ils transportaient des chargements de
cocaïne fournis par le cartel de Medellin
; ceux-ci étaient livrés dans des ranchs
du nord du pays, qui appartenaient à un
citoyen des Etats-Unis, John Hull. Celui-ci
soutenait les rebelles du Nicaragua, en
étroite liaison avec la CIA et le Conseil
national de Sécurité (NSC), comme on le
découvrit lorsqu’un avion de transport
du gouvernement américain s’écrasa
près du ranch et que ses sept occupants
furent tués. » [12]
Enfin, comme à l'Est, les « services »
peuvent faire les rois. « Bush [...] père
[..., avant d’être] président des Etats-
Unis [...,] avait été DCI, donc chef de la
CIA (1976-1977). Seul hôte de la
Maison-Blanche à avoir précédemment
régné sur Langley. » [7] Ça facilite le
népotisme.
[1] : (Stef Janssens & Jan Willems, « La matraque de
l'OTAN », in Jan Willems dir., « Dossier Gladio », E.P.O. -
Reflex, Bruxelles, 1991, p. 145)
[2] : (Mark Aarons et John Loftus, « Des Nazis au Vatican »,
Olivier Orban, 1991, p. 325)
[3] : (Thierry Meyssan, « Le coup d’État du 13 mai 1958.
Quand le stay-behind portait De Gaulle au pouvoir »,
Notes d'information du Réseau Voltaire, n° 231-232,
27/08/2001, p. 18 n. 2, http://www.voltairenet.org/articl
e8694.html)
[4] (http://fr.wikipedia.org/wiki/Guatemala)
[5] : (David Wise et Thomas B. Ross, « The Invisible
A l’Ouest rien... 574
Government », Ed . Random House, New York, 1964,
trad. fr. « Le gouvernement secret des USA », Fayard,
1966)
[6] : (Pierre Nord, « L’Intoxication », Rencontre, 1971,
réed. le livre de poche, 1976, p. 452)
[7] : (Alain Guérin, « Terrorisme. La carence constatée des
services américains fournit le prétexte à un retour en
grâce des coups fourrés et autres liquidations expéditives.
», L'Humanité, 6/10/2001, http://www.humanite.fr
/journal/2001-10-6/2001-10-6-251386)
[8] : (Jean-François Brozzu-Gentile, « L'Affaire Gladio, les
réseaux secrets américains au cœur du terrorisme en
Europe », Albin Michel, 3/1994, pp. 149-150)
[9] : (Jean Bricmont, « La fin de la "fin de l’Histoire" »,
Alternative libertaire, n° 7 (243), 10/2001, p. 4 (65, rue
du Midi, B-1000 Bruxelles))
[10] : (Fabrizio Calvi et Frédéric Laurent, « France Etats-
Unis 50 ans de coups tordus », Albin Michel, 3/2004,
p. 256)
[11] : (Philippe Chailan, « L’appareil clandestin américain.
2ème partie. La restauration reaganienne (1980-1988),
Ecologie Sociale la revue, n°4, 5/2003, p. 20, (3,5 euros)
(BP 642, F-85016 La Roche-sur-Yon Cedex))
[12] : (Alain Labrousse, « La drogue, l’argent et les
armes », Fayard, 5/1991, p. 460)
Après qu'on eût promu des dirigeants
amis, amis ... avaient-ils tous su le
rester ?
Non. Pas « Rafaël Léonidas Trujillo [... ni]
Ngo Dinh [Diem,] qui régnèrent respectivement
trente et un ans sur Saint-
Domingue (1930-1961) et neuf ans sur
le sud du Vietnam (1954-1963) [... Deux
cas similaires] car, dans les deux cas,
après avoir soutenu le premier et mis en
place le second, l'Agence dut les éliminer
- deux "termination with extreme
prejudice" » [2].
Il en fut presque de même pour le général
Noriega, président panaméen et
ancien ami de Bush père, qui avait « été
utilisé par les Etats-Unis - en particulier