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du stay behind. » [8] [Voir « Un réseau<br />

secret », p. 38] « Depuis l'ère de la<br />

Guerre froide, Washington a [sciemment]<br />

soutenu Oussama ben Laden,<br />

tout en le plaçant sur la liste des personnes<br />

les plus recherchées par le<br />

FBI". » [9]<br />

« En 1996, un attentat au camion piégé<br />

se produit à [Dhahran (Arabie saoudite)]<br />

et tue 19 militaires américains. L’enquête<br />

révèlera que les commanditaires de l’attentat<br />

sont des sympathisants du réseau<br />

Al Quaeda, parfaitement identifiés<br />

depuis longtemps [...].<br />

Peu après l’attentat, le groupe Bin Laden<br />

se verra confier la construction des pistes<br />

d’aéroport et des baraquements destinés<br />

aux forces américaines, transplantées en<br />

plein désert par mesure de sécurité…<br />

Les Bin Laden, en partie à travers Carlyle,<br />

sont étroitement liés aux plus grands<br />

noms du parti républicain, James Baker,<br />

bien sûr, mais surtout George Bush. [...]<br />

En réalité, les relations entre les deux<br />

familles durent depuis près de vingt<br />

ans. » [10] [Voir « La BCCI est morte ?<br />

Vive le Carlyle Group ! », p. 525]<br />

Le « Bin Laden Group pèse plus de 5 milliards<br />

de dollars de revenus annuels,<br />

emploie 40 000 personnes [...], entretenant<br />

notamment des liens étroits avec<br />

quelques uns des plus grands noms de<br />

l’industrie américaine. [... Leurs] liens<br />

avec les Etats-Unis se sont resserrés après<br />

la [première] guerre du Golfe quand le<br />

groupe a construit un aéroport et toute<br />

l’infrastructure permettant l’installation<br />

durable des troupes américaines sur le<br />

sol saoudien. Or, c’est justement cette<br />

mesure, prise par le roi Fahd et ses<br />

proches, et mise en application par sa<br />

famille, qui [aurait] provoqué la colère<br />

d’Oussama et sa rupture avec le régime<br />

saoudien, accusé de souiller le sol sacré<br />

en accueillant les impies. » [11]<br />

A l’Ouest rien... 564<br />

« M. Oussama Ben Laden est donc devenu<br />

l'ennemi public numéro un des Etats-<br />

Unis. L'ancien "combattant de la liberté"<br />

pouvait-il rêver meilleur rôle ? Des milliers<br />

de jeunes musulmans y trouveront<br />

une raison de rejoindre sa "guerre sainte",<br />

tandis que les autres seront réduits<br />

au silence, par peur d'être accusés de<br />

complicité avec une puissance qui aide<br />

[en synergie réelle avec la direction des<br />

USA] à perpétuer un ordre international<br />

injuste. » [12]<br />

« Or, si l'on ne veut pas changer les passions<br />

[des jeunes rebelles,] il faut trouver<br />

un moyen d'utiliser [... ce] prétendu<br />

vice, dont [l'on] fera, dans [des] Petites<br />

Hordes, l'emploi le plus précieux en<br />

équilibre social. » [13]<br />

« En mars 2001, [...] le ministère des<br />

Affaires étrangères ordonne au FBI de<br />

mettre un terme à l’enquête sur Ben<br />

Laden. [14] [...] John O’Neill remet sa<br />

démission au FBI pour protester contre<br />

cette décision. O’Neill était un des spécialistes<br />

du FBI en ce qui concerne<br />

Oussama Ben Laden. Il est alors nommé<br />

chef de la sécurité dans le complexe du<br />

World Trade Center. Il y trouvera la mort<br />

le 11 septembre 2001. » [15]<br />

Le « prétendu ennemi public n° 1 a été<br />

soigné à l'hôpital américain de Dubaï du<br />

4 au 14 juillet 2001. Il y a fait salon, recevant<br />

des personnalités émirates et saoudiennes,<br />

et même le chef de poste de la<br />

CIA [16]. » [17]<br />

Pour comparaison : « La venue en février<br />

1992 du leader palestinien [Habache]<br />

dans un hôpital parisien provoque un<br />

scandale médiatique. Le 4 février, le président<br />

de la République, François<br />

Mitterrand, admoneste la presse [...] :<br />

"Depuis six jours vous ne parlez que de<br />

cela [...]. Tout [le reste] est tombé dans<br />

la trappe pour tout centrer sur ce que<br />

l’on appelle l’affaire Habache." » [18]

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