LIVRE 2005 - page rieuse - Free

Tchétchène qu’on abat », Le Canard enchaîné,
16/3/2005, p. 3)
[13] : (« Sire Vladimir », Le Canard enchaîné, 17/3/2004, p. 1)
« Oussama
ben
Laden :
Alibi. Agent
de la CIA
chargé de combattre les Soviétiques
en Afghanistan, puis de semer la zizanie
entre nationalistes arabes et islamistes.
Enfin de provoquer le clash
entre le monde "arabo-musulman" et
le monde "judéochrétien".
» [1] [Voir
« Bâtissons le “Choc
des Civilisations” ! »,
p. 566]
« Ben Laden a été
formé et armé par les
Américains, lesquels
reconnaissent ouvertement
qu’ils ont utilisé
l’Afghanistan pour
déstabiliser l’URSS,
avant même l’intervention
de celle-ci. » [2]
« L'ancien directeur de
la CIA Robert Gates l'affirme [3] [...] : les
services secrets américains ont commencé
à aider les moudjahidine afghans six
mois avant l'intervention soviétique. » [4]
« Selon la version officielle de l'histoire,
l'aide de la CIA aux moudjahidine a
débuté courant 1980, c'est-à-dire après
que l'armée soviétique eut envahi
l'Afghanistan, le 24 décembre 1979.
Mais la réalité, gardée secrète jusqu'à
[1998], est tout autre : c'est en effet le
3 juillet 1979 que le président Carter a
signé la première directive sur l'assistan-
ce clandestine aux opposants du régime
prosoviétique de Kaboul. Et ce jour-là,
[Zbigniew Brzezinski, qui a dirigé la politique
étrangère des USA sous Carter, a]
écrit une note au président dans laquelle
[... il expliquait que] cette aide allait
entraîner une intervention militaire des
Soviétiques. [... Et le] jour où les
Soviétiques ont officiellement franchi la
frontière, [il a] écrit au président Carter
[...] : “Nous avons maintenant l'occasion
de donner à l'URSS sa guerre du
Vietnam.” » [5]
« Surtout, l’appareil clandestin double les
trafics d’armes à destination du jihad
afghans et des contras nicaraguayens de
trafics de drogue [Voir « Pour la drogue,
donc contre », p. 144], d’un côté avec la
collaboration des services
secrets pakistanais
(l’I.S.I.) et des
chefs islamistes
afghans Gul-buddine
Hekmatyar [Voir
« Fumeux ? C’est de
l’afghan ! », p. 598],
Sayad Ahmed Gaylani
et sans doute
Oussama Ben Laden,
de l’autre avec la collaboration
des narco-trafiquants
du Honduras
et du Nicaragua, ainsi
que du général panaméen Manuel
Noriega [Voir « "Que sont mes amis
devenus ?" », p. 574]. Destinés à payer
les achats d’armes, ces trafics visent
aussi, dans la configuration afghane, à
intoxiquer les soldats soviétiques pour
les "démoraliser" [6]. La drogue afghane
et pakistanaise est [surtout] acheminée
en Europe. » [7]
On a ensuite prolongé les « connivences
[...] d’une partie [des] services secrets
[étasuniens] avec Al Qada d’Ousama
Ben Laden – [cet] homologue islamique
563 A l’Ouest rien...