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italiens", cités [... le 10 novembre 1990],<br />

par l'agence Ansa, démentant ainsi les<br />

déclarations de l'ancien responsable des<br />

services secrets français, M. Constantin<br />

Melnik. » [9]<br />

Bof ! En cas de révélation ultérieure malvenue,<br />

on peut toujours prétendre,<br />

comme jadis Andreotti, avoir été mal<br />

compris. Et tout peut continuer tant<br />

qu’on le nie. En fait, le « stay-behind [...]<br />

est en cours de reconstitution sous une<br />

nouvelle forme et se cherche un fondement<br />

juridique. » [10]<br />

[1] : (« Voici la liste des 959 membres de la loge P2 »,<br />

http://www.amnistia.net/news/gelli/lesnoms.htm)<br />

[2] : (Le Monde, 9/1/1991, d’après AFP)<br />

[3] : (Le Monde, 1/12/1990, d’après AFP)<br />

[4] : (François Vitrani, « L'Italie, un Etat de "souveraineté<br />

limitée" ? », Le Monde diplomatique, 12/1990)<br />

[5] : (Patrice Claude, « Les rebondissements de l'affaire<br />

Gladio, le président de la république italien est cité<br />

comme témoin », Le Monde, 10/11/1990, p. 6)<br />

[6] : (Thierry Meyssan, « "Stay-behind" : les réseaux d'ingérence<br />

américains », Notes d’Information du Réseau<br />

Voltaire, 20/8/2001, http://www.voltairenet.org/article8<br />

691.html)<br />

[7] : (Jean-François Brozzu-Gentile, « L'Affaire Gladio, les<br />

réseaux secrets américains au cœur du terrorisme en<br />

Europe », Albin Michel, 3/1994, p. 141, d’après la conférence<br />

de presse du 13/11/1990)<br />

[8] : (Jean-François Brozzu-Gentile, op. cit., pp. 142-143)<br />

[9] : (« Italie, les suites de l'affaire "Gladio". Le président<br />

de la République, M. Cossiga, est prêt à donner "toute<br />

information opportune" », Le Monde, 13/11/1990, p. 8)<br />

[10] : (« La France autorise l'action des services US sur son<br />

territoire », Voltaire, 9/3/2004, p. 3, http://www.voltairenet.org/article12786.html)<br />

Comment pourraient-ils bien agir<br />

dans l’ombre, de tels services secrets,<br />

s’ils étaient réputés encore exister ?<br />

Mais parfois, on reconnaît du bout des<br />

lèvres quelques activités : « L'Hôtel<br />

Matignon a discrètement préparé un<br />

décret [... pour] la veille du second tour<br />

de l'élection présidentielle [... de 2002] :<br />

plus de quarante ans après sa création,<br />

L’Empire du bien en général 56<br />

ce décret va officialiser l'existence du<br />

Groupe interministériel de contrôle, le<br />

fameux GIC, qui réalise les écoutes téléphoniques<br />

à la demande des magistrats,<br />

ou après autorisation du chef de cabinet<br />

du Premier ministre [Voir « Ecoute que<br />

coûtent », p. 439]. [... Bien] pour un<br />

pays dont les dirigeants ne cessent de<br />

pérorer sur "l'Etat de Droit". » [1]<br />

« Toute une organisation complexe<br />

s’est [en fait] constituée pour protéger<br />

les différentes sortes de secrets. Les<br />

règles de ce système sont elles-mêmes<br />

tenues secrètes, bien que la loi précise<br />

depuis 1978 que l’information du<br />

citoyen soit la règle, et le secret l’exception.<br />

[...] Le secret justifié par la<br />

raison d’Etat - qui, par définition, n’a<br />

pas elle-même à être argumentée -<br />

permet toutes les illégalités : cambriolages,<br />

écoutes téléphoniques, interconnexions<br />

d’ordinateurs, décisions<br />

arbitraires de toute nature. » [2]<br />

Mais, puisqu’on n’a même pas à discuter<br />

le bien–fondé du secret, on peut aussi<br />

dire que ces menus services « secrets »<br />

n’existent en fait que dans l’imagination<br />

des amateurs de « théories du complot<br />

» ! Déjà, le 7 mai 1966, le ministre<br />

de l'Intérieur Roger Frey claironnait à<br />

l'Assemblée nationale : « J'affirme solennellement<br />

- une fois pour toutes - qu'il<br />

n'y a pas en France de police parallèle et<br />

qu'il faut que cessent ces calomnies<br />

odieuses, ces racontars déshonorants,<br />

ces histoires de barbouzes... » [2] Enfin,<br />

puisqu’on vous le dit : Circulez, il n’y a<br />

rien à voir !<br />

[1] : (« Des écoutes enfin légales », Le Canard enchaîné,<br />

3/4/2002 p. 2)<br />

[2] : (Pierre Péan, « Secret d’Etat. La France du secret, les<br />

secrets de la France », Fayard, 9/1986, IV de couv.)<br />

[3] : (Cité in Patrice Chairoff, « Dossier B ... comme<br />

Barbouzes », Alain Moreau, 1975, p. 20)

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