LIVRE 2005 - page rieuse - Free

Après la "chute-du-mur-de-Berlin", on a
dû tout de même changer les costumes
pour continuer de jouer la même pièce.
« Le 8 mars 2000, un rapport de la
Commission sur la sécurité continentale
de l'Organisation des Etats américains
(OEA) a fait l'historique de dix ans de
coopération entre les différents Etats latino-
et centre-américains. L'ennemi s'appelle
désormais "trafiquant de drogue"
plutôt que "communiste", mais globalement
le discours, même émaillé de références
aux droits humains, reste identique.
[...] La place des armées se voit
réaffirmée dans l'organisation du contrôle
social. » [4] On se sent toujours en
sécurité.
[1] : (Thierry Meyssan, « Stay-behind : les réseaux d'ingérence
américains », Réseau Voltaire, 20/8/2001,
http://www.voltairenet.org/article8691.html, cité par
François-Xavier Verschave, « Noir Chirac », Les Arènes,
3/2002, p. 40)
[2] : (Roger Faligot et Rémi Kauffer, « Les Maîtres-espions.
Histoire du renseignement. Tome 2. De la guerre froide à
nos jours. » (Préface d’Alexandre de Marenches), Robert
Laffont, 4/1994, p. 237)
[3] : (Voir « École des Amériques (School of the
Americas) »,Réseau Voltaire, http://www.voltairenet.org/
rubrique366.html)
[4] : (Pierre Abramovici, « "Opération Condor", cauchemar de
l'Amérique latine », Le Monde diplomatique, 5/2001, pp. 24-
25, http://www.monde-diplomatique.fr/2001/05/ABRAMO-
VICI/15179, citant un document déclassifié, cité in El País,
28/2/1999)
[5] : (« Document : Quand les USA conseillaient les bourreaux
argentins », Les Enquêtes interdites - amnistia.net,
8/12/2003)
[6] : (Christian Kazandjian, « Les charognards de l'opération
Condor », L’Humanité, 4/8/2000, http://new.humanite.fr/journal/2000-08-4/2000-08-4-229453)
A l’Ouest rien... 552
Revenons à
la « première
guerre
du Golfe »
[Voir « Gulf’s
War One »,
p. 602] et à
« la gigantesqueopération
de relations publiques mise en
place quelques mois auparavant pour
convaincre l’opinion américaine, alors
indifférente, de la nécessité de la guerre.
Au centre de la manipulation, [...] une
sombre rumeur, savamment amplifiée
par l’une des plus grosse firmes [...] de
communication outre-Atlantique. » [1]
« En 1990, alors que le secrétaire d'État
James Baker III peinait à convaincre l'opinion
publique de la nécessité de livrer
une guerre à l'Irak » [2], « l’éphémère
[association] Citoyens pour un Koweït
libre a [finalement] réussi à convaincre
une Amérique réticente de déclencher la
guerre du Golfe.
Discrètement financé par l’émir du
Koweït, et soutenu par George Bush
père, ce groupe a par exemple fait croire
au Congrès et à la presse mondiale
[...] (une opération cynique d’intoxication
brillamment menée grâce au savoirfaire
d’un concurrent de Rendon Group,
Hill and Knowlton [...]) » [3] « que des
soldats irakiens avaient volé des cou-