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République de Rome dans le cadre de l'enquête ouverte après les révélations faites par le président du Conseil, M. Giulio Andreotti, sur l'existence de Gladio en Italie et [sur celle] de réseaux similaires mis en place dans d'autres pays européens sous l'égide de l'OTAN. Gladio a été officiellement dissous » [2] le « mercredi 28 novembre [1990], par une décision du président du Conseil, M. Giulio Andreotti, a annoncé, jeudi 29 novembre, le général Paolo Inserilli, [...] chef d'état-major du SISMI (service de renseignement italien). Le général Inserilli avait été responsable de la formation des membres du réseau Gladio de 1974 à 1980. » [3] « Pourtant, M. Andreotti avait, au mois d'août [1990], devant la commission parlementaire sur les massacres, affirmé que l'organisation Gladio n'était plus opérationnelle depuis 1972. Or, en novembre [1990], non seulement il reconnaissait la pérennité actuelle de l'organisation, mais il précisait que les présidents successifs du conseil avaient tous été informés de l'existence de Gladio. [...] M. Andreotti, six fois président du conseil et ministre à maintes reprises, est l'hommeclé du pouvoir en Italie depuis si longtemps que ses successives déclarations sur Gladio et ses contradictions ne peuvent relever de l'imprécision de la mémoire. » [4] Peu crédible, « M. Andreotti. [... est] revenu sur "l'équivoque" qu'il avait lui- L’Empire du bien en général 54 même fait naître le 3 août [1990], en affirmant, à huis clos, [à] la commission parlementaire sur les attentats, que le réseau parallèle en question, dont la réalité était peu à peu mise à jour par le juge Casson, n'existait plus depuis 1972. "On m'avait informé que les dépôts d'armes [qui avaient été mis à la disposition de Gladio à partir de 1963] avaient été récupérés (127 conteneurs sur 139) à partir de cette année-là". D'où la confusion entre [prétendu] désarmement et cessation d'activité… » [5] « Ce service, dont l'existence n'a été reconnue que pour affirmer qu'il appartenait au passé, ne serait-il pas toujours actif ? Alors qu'il était censé n'avoir jamais existé, il a officiellement été dissous trois fois : d'abord en 1952, puis en 1973, enfin en 1990. Et, s'il est toujours actif, manipulant en sous-main les institutions publiques, les démocraties occidentales ne sont-elles que des leurres ? [...] Officiellement les stay-behind furent dissous partout en Europe. En réalité, ils continuèrent à fonctionner sans rien changer, sous le commandement de Thomas A. Twetten, puis de David Cohen. » [6] Et ici ? [Voir « Place de Glaive », p. 104] La « situation est sérieuse : un réseau clandestin de résistance non orthodoxe à la montée du PCF aurait existé en France, supervisé au plus haut niveau par les services secrets nationaux et américains dans le cadre de l’OTAN. Ce réseau aurait trempé dans la vague terroriste des années 70-80. Un silence
envahit la salle [de conférence de presse ce 13 novembre 1990]. François Mitterrand s’exprime avec la mesure que dix ans de protocole élyséen ont imprimé à son discours et à ses gestes publics. [...] Les traits tirés et le regard maîtrisé, il confirme que ce réseau a existé sur le territoire national mais que sa dissolution est ancienne et fait de cette opération un avatar disgracieux de la lutte anticommuniste. "Quand je suis arrivé [...] il ne restait plus grand-chose à dissoudre. Il restait quelques résidus dont j’ai eu la connaissance avec une certaine stupeur, étant donné que tout le monde ne s’en souvenait plus." » [7] Comment dites-vous ? Gladio ? « François Mitterrand [Voir « Cagoule. L’art », p. 32] indiqua qu'il avait récemment ordonné au général Jean Heinrich, qui le dirigeait en qualité de chef du service Action de la DGSE, de le dissoudre. » [6] « La veille [...] le lundi 12 novembre 1990, Jean-Pierre Chevènement [Voir « Jouer au jeu vainement », p. 229] a apporté de premières réponses aux interrogations françaises sur Gladio [... et] reconnaît [...] cet héritage de la guerre froide [...]. Cette structure de type Gladio a "été mise en place au début des années 50 pour permettre la liaison avec un gouvernement qui aurait du se réfugier à l’étranger dans l’hypothèse de l’occupation de son pays." [...] Chevènement ne relève pas dans les déclarations d’Andreotti le rôle prédominant de la représentation française au sein du Comité secret de planification [OPC] des réseaux Stay-Behind [… de l’OTAN]. La France aurait pourtant été à l’origine du réseau italien. [...] Dans le silence général, le témoignage de Constantin Melnik [Voir « Coup de main rouge », p. 133≤], responsable des services secrets français au cabinet du Premier ministre Michel Debré, de 1959 à 1962, retentit. Il ne nie pas l’existence du réseau Glaive mais conteste formellement, en revanche, la présidence du Conseil italien sur le fait que les Français auraient, en 1959, convié les Italiens au sein des structures secrètes de l’OTAN. A l’en croire, la mission Glaive aurait été "probablement désactivée en France à la mort de Staline [... le 5 mars 1953 et] elle n’existait plus à l’époque où le général de Gaulle était au pouvoir". » [8] Cependant, « un représentant français assistait bien à la dernière réunion de "Gladio" selon des "milieux responsables 55 L’Empire du bien en général
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regard maîtrisé, il confirme que ce<br />
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mais que sa dissolution est ancienne et<br />
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de la lutte anticommuniste.<br />
"Quand je suis arrivé [...] il ne restait plus<br />
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avec une certaine stupeur, étant<br />
donné que tout le monde ne s’en souvenait<br />
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Gladio ?<br />
« François Mitterrand [Voir « Cagoule.<br />
L’art », p. 32] indiqua qu'il avait récemment<br />
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Action de la DGSE, de le<br />
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« La veille [...] le lundi 12 novembre<br />
1990, Jean-Pierre Chevènement [Voir<br />
« Jouer au jeu vainement », p. 229] a<br />
apporté de premières réponses aux<br />
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froide [...]. Cette structure de type<br />
Gladio a "été mise en place au début<br />
des années 50 pour permettre la liaison<br />
avec un gouvernement qui aurait du se<br />
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l’occupation de son pays." [...]<br />
Chevènement ne relève pas dans les<br />
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de la représentation française au<br />
sein du Comité secret de planification<br />
[OPC] des réseaux Stay-Behind [… de<br />
l’OTAN]. La France aurait pourtant été à<br />
l’origine du réseau italien. [...]<br />
Dans le silence général, le témoignage<br />
de Constantin Melnik [Voir « Coup de<br />
main rouge », p. 133≤], responsable des<br />
services secrets français au cabinet du<br />
Premier ministre Michel Debré, de 1959<br />
à 1962, retentit. Il ne nie pas l’existence<br />
du réseau Glaive mais conteste formellement,<br />
en revanche, la présidence du<br />
Conseil italien sur le fait que les Français<br />
auraient, en 1959, convié les Italiens au<br />
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l’en croire, la mission Glaive aurait été<br />
"probablement désactivée en France à la<br />
mort de Staline [... le 5 mars 1953 et]<br />
elle n’existait plus à l’époque où le général<br />
de Gaulle était au pouvoir". » [8]<br />
Cependant, « un représentant français<br />
assistait bien à la dernière réunion de<br />
"Gladio" selon des "milieux responsables<br />
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