LIVRE 2005 - page rieuse - Free

conseille une trentaine de multinationales,
tout en étant administrateur de
plusieurs d'entre elles. Ces cumuls peuvent
être source de nombreux conflits
d'intérêts, particulièrement lorsque
sont évoquées des sociétés d'armement
ou d'exploitation de matières
premières. » [6]
« Robert Scheer interprète cette nomination
comme un aveu. Si Bush a choisi
Kissinger, l'expert ès dissimulations, c'est
parce qu'il a quelque chose à cacher,
affirme-t-il dans le Los Angeles
Times. » [13] La commission peut travailler.
Sa « conclusion principale a déjà
été révélée par George W. Bush alors
que ses membres ne sont pas tous encore
nommés : les coupables sont les
hommes d'Al Qaïda que les États-Unis
sont en train d'abattre un à un, a-t-il
déclaré avant de signer le décret de
constitution de la Commission. » [6] Tout
cela n’était décidément guère crédible :
« Après le retrait [...] du vice président,
George Mitchell, c'est au tour
d'Henry Kissinger de démissionner de
la commission d'enquête malgré le
soutien de George W. Bush. Dans sa
lettre de démission, Kissinger reconnaît
de possibles conflits d'intérêt
entre sa charge de président et ses
responsabilités à la tête de la société
Kissinger Associates. » [14]
Cette pseudo-indépendance de la
Commission d’enquête et cette pseudodivergence
entre faucons affichés ou
non auront tout de même permis d’amuser
un peu la galerie. Merci, « Dear
Henry » !
[1] (Antoine Perraud, « Kissinger, manipulateur planétaire.
Le faucon masqué », Télérama, 2/4/2003, p. 88, à propos
de « Le Cas Kissinger », documentaire d’Alex Gibney et
Eugène Jarecki, 2002, diffusé sur Arte le 9/4/2003)
[2] : (Christophe Hitchens, cité par Antoine Perraud,
Télérama, 2/4/2003, à propos de « Le Cas Kissinger »)
A l’Ouest rien... 548
[3] : (Jacques Decornoy, « "Kissinger", de Walter Isaacson,
Un héros de notre temps », in Le Monde diplomatique,
12/1992, d'après Walter Isaacson, « Kissinger, a
Biography », Faber and Faber, Londres, Boston, 1992,
893 pages)
[4] : (Charles Levinson, « Vodka Cola », Stock, 1977,
p. 289)
[5] : (Lire Christopher Hitchens, « The Trial of Henry
Kissinger », Verso ed, 2001. Version française sous le titre
Les crimes de Monsieur Kissinger, préface de Laurent
Joffrin, éditions Saint-Simon, 2001)
[6] : (Thierry Meyssan, « 11 septembre : Le retour d'Henry
Kissinger », Réseau Voltaire, 28/11/2002,
http://www.voltairenet.org/article8780.html)
[7] : (Thierry Meyssan, « 11 septembre 2001 L'effroyable
imposture », Ed. Carnot, 3/2002, p. 69)
[8] : (Serge Halimi, « Complotite », Le Monde diplomatique,
5/2002, p. 2, http://www.monde-diplomatique.fr/
2002/05/HALIMI/16522)
[9] : (Charles Levinson, op. cit., p. 31)
[10] : (Eric Laurent, « La Corde pour les pendre, Relations
entre milieux d’affaires occidentaux et régimes communistes
de 1917 à nos jours », Fayard, 4/1985, p. 186)
[11] : (« Raison d'État. Les contradictions de Condoleezza
Rice », Voltaire, 14/4/2004, p. 3)
[12] : (Washington Post, 13/2/2002)
[13] : (Réseau Voltaire, Tribunes libres internationales,
n° 44, « Kissinger, le dissimulateur, est-il chargé d'étouffer
la vérité sur le 11 septembre ? », 3/12/2002,
http://www.voltairenet.org/article8789.html, d’après
Robert Scheer, « Want a Cover-Up Expert ? Kissinger's Your
Man », Los Angeles Times, 3/12/2002)
[14] : (Réseau Voltaire, « Commission d'enquête étatsunienne
sur le 11 septembre : Kissinger démissionne »,
14/12/2002)
En 1950,
quand les
Britanniques
se mettent
à rechercher
Klaus
Barbie, on
« a fourni à
Barbie des sauf-conduits établis par le
Conseil de contrôle allié, avant de
l’évacuer par la Ratline du Vatican
[…"Ligne des Rats" de M gr Montini –
futur Paul VI - exfiltrant nazis et fascistes
en fuite] De fait, c’était le Bureau de
coordination politique du Département
d’Etat (OPC) qui organisait, par l’intermédiaire
de son représentant à Rome,