LIVRE 2005 - page rieuse - Free

cement forcé et le contrôle des populations.
Ils ont intégré dans leurs rangs des
officiers recrutés dans les armées britanniques,
jordaniennes et israéliennes. Et
même des officiers français comme le
général Paul Ausaresses [Voir « Aussaresses
aux arrêts ? », p. 138]. [...] Les
opérations de contre-insurrection ont
[donc] commencé. En premier lieu, une
partie des assassinats ciblés [de fin 2003]
n'est pas le fait de la résistance, mais de
la Coalition. Ainsi, comme l'a révélé
l'hebdomadaire égyptien Al-Osbao, le
Central Command a découvert que l'exécution,
le 7 août [2003], de l'ayatollah
Baker al-Hakim, chef de l'Assemblée
suprême pour une révolution islamique,
à la sortie de la mosquée d'Ali, à Nadjaf,
à l'issue de la prière du vendredi, a été
perpétrée par un commando israélien
appuyé par des agents de la Coalition.
Placé devant le fait accompli, le Central
Command a été contraint d'exfiltrer les
assassins qu'il voulait arrêter. [...] Pour
une partie de l'état-major US, l'Irak doit
devenir le laboratoire des méthodes de
contre-insurrection modernes avant de
passer aux étapes suivantes du remodelage
du Proche-Orient. [...] George W.
Bush a [donc] annoncé [...] que l'Irak
était le front actuel de la Guerre au terrorisme.
» [5]
[1] : (Peter Franssen, avec la participation de Pol de Vos,
« 11 septembre. Pourquoi ils ont laissé faire les pirates de
l’air », EPO, 2002, p. 112)
[2] : (Paul Labarique, « L'armée s'en prend à la population
civile irakienne. Opération "Marteau de fer" », p. 7 n. 8,
Voltaire, 12/12/2003, http://www.voltairenet.org/article
11560.html)
[3] : (Jenny Pearce, « De achtertuin, VS-interventies in
Midden-amerika en het Caribische gebied », Kritak,
Leuven, 1985, p. 102)
[4] : (Michael Parenti, « Zwarthemden & Roden, Rationeel
fascisme en de omverwerping van het communisme »,
EPO, Berchem, 2001, p. 44)
[5] : (Thierry Meyssan, « L'Irak, laboratoire des nouvelles
méthodes de contre-insurrection », Chronique de
l'Empire, 13/11/2003, http://www.voltairenet.org/article
11046.html)
[6] : (http://www.cfr.org)
[7] : (« Les leçons d'un bourbier », Tribunes Libres
Internationales, 17/11/2003, Réseau Voltaire, d’après
Max Boot, « The Lessons of a Quagmire », New York
Times, 16/11/2003)
Ceux
qui boivent
du
« Coca »
ne savent
pas réellement
à quelle
propagande
ils obéissent (« j’aime bien, c’est tout »)
[Voir Liquidation Totale n° 2]. Un dirigeant
de télévision l’explique : « "Le
métier de TF1, c'est d'aider Coca-Cola
[...] à vendre son produit [...], il faut que
le cerveau du téléspectateur soit disponible.
Nos émissions ont pour vocation
de le rendre disponible [...]. Ce que nous
vendons à Coca-Cola, c'est du temps de
cerveau humain disponible". » [1] Ceux
qui boivent ne savent pas non plus qui
ils cautionnent par leur servitude inconsciente.
[2]
« Pepsi et Coca symbolisent à merveille
l’amoralité de milieux d’affaires […]. Elles
vendent la même boisson à base de
caféine et de colorants qui ont pu être
présentés comme toxiques. En 1956, les
résultats du travail d’une commission
d’enquête du Sénat américain furent
immédiatement classés sans suite : ils
concluaient à la nocivité du produit. » [3]
Mais le législatif n’a qu’à se soumettre à
la liberté d’entreprendre de l’entreprise.
D’ailleurs, « la loi internationale est faite,
543 A l’Ouest rien...