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Fidel Castro, [... réalisant] divers sabotages et l'explosion du dépôt de munitions, laquelle aurait nécessairement provoqué des dégâts matériels et humains considérables » [2] « Qui donc pourrait croire le dirigeant cubain quand il affirmerait que les Américains ont organisé, eux-mêmes, la destruction de leur propre base militaire ? Le plan décrit en détail comment les civils doivent être abattus dans les rues et comment couler des bateaux transportant des réfugiés cubains. » [6] - Faire sauter un navire américain dans les eaux territoriales cubaines de manière à raviver la mémoire de la destruction du Maine, en 1898 [...] [Voir « Le Maine nage », p. 541]. Le bâtiment aurait été en réalité vide et télécommandé.L'explosion aurait été visible de La Havane ou de Santiago pour que l'on dispose de témoins. Des opérations de secours auraient été conduites pour crédibiliser des pertes. La liste des victimes aurait été publiée dans la presse et de fausses obsèques auraient été organisées pour susciter l'indignation. L'opération aurait été déclenchée lorsque des navires et avions cubains se seraient trouvés dans la zone pour pouvoir leur imputer une attaque. - Terroriser les exilés cubains en organi- A l’Ouest rien... 538 sant quelques plasticages contre eux à Miami, en Floride, et même à Washington. De faux agents cubains auraient été arrêtés pour disposer d'aveux. De faux documents compromettants, établis à l'avance, auraient été saisis et distribués à la presse. - Mobiliser les États voisins de Cuba en leur faisant accroire une menace d'invasion. Un faux avion cubain aurait bombardé de nuit [... un] État de la région [... avec des bombes] évidemment de fabrication soviétique. - Mobiliser l'opinion publique internationale en détruisant un vol spatial habité. Pour frapper les esprits, la victime aurait été John Glenn, premier Américain à avoir parcouru une orbite complète de la terre » [2]. On aurait pu produire « ensuite une série de preuves trafiquées prouvant “scientifiquement” que les Cubains avaient provoqué l'explosion en émettant des signaux d'interférence électronique, grâce à la technologie militaire russe. On sait qu'ils sont forts là-dessus les [Étasuniens, pour] prétendre que leurs nombreux ennemis sont surarmés et ultra avancés technologiquement, [et donc] pour stimuler la “recherche scientifique” et l'industrie militaire. » [14] Possibilité « plus particulièrement étu-
diée : "[...] créer un incident qui démontrera de manière convaincante qu'un avion cubain a attaqué et descendu un vol charter civil en route des États-Unis vers la Jamaïque, le Guatemala, Panama ou le Venezuela". Un groupe de passagers complices » [2], « tous inscrits sous des noms d'emprunt » [14], « aurait pris un vol charter d'une compagnie détenue en sous-main par la CIA. Au large de la Floride, leur avion aurait croisé une réplique, en fait un avion apparemment identique, mais vide et transformé en drone » [2] « (sic : un avion téléguidé, les militaires de 1962 utilisaient déjà ce nom) [maquillé] aux couleurs d'un avion de ligne. » [14] « Les passagers complices [...] seraient retournés sur une base de la CIA, tandis que le drone aurait continué en apparence leur trajet. L'appareil aurait émis des messages de détresse indiquant qu'il était attaqué » [2] « par des MIGs cubains, avant d'exploser par commande [à] distance. Ce sont les opérateurs de l'OACI (Organisation de l'Aviation Civile Internationale) qui auraient capté le message en primeur, et auraient eu la pénible tâche “d'informer” le gouvernement des États-Unis et le monde entier de la terrible nouvelle. La publication d'une fausse liste de victimes dans les médias et des funérailles nationales bidon étaient aussi planifiées. » [14] Voici donc les plans que révèle l’« étude sur des documents récemment déclassifiés et concernant les opérations clandestines sous la présidence de Kennedy, des documents qui ont été "fortement expurgés" et qui ne révèlent "que la pointe de l'iceberg" » [17]. « La réalisation de ces opérations implique nécessairement la mort de nombreux citoyens américains, civils et militaires. Mais c'est précisément leur coût humain qui en fait d'efficaces actions de manipulation. » [2] Ce plan « est présenté au Groupe spécial élargi par le général Lemnitzer lui-même, le 13 mars 1962 [Voir photo page précédente]. La réunion se tient au Pentagone, dans le bureau du secrétaire de la Défense, de 14 h 30 à 17 h 30. Elle se termine très mal : [Le secrétaire à la Défense] Robert McNamara rejette le plan en bloc, tandis que le général Lemnitzer se fait menaçant. S'ensuivent six mois de permanente hostilité entre l'administration Kennedy et l'état-major interarmes, puis l'éloignement de Lemnitzer et sa nomination comme chef des forces US en Europe. Avant de partir, le général donne l'ordre de détruire toutes les traces du projet Northwoods, mais Robert McNamara conserve la copie du mémo qui lui avait été remis. » [2] « Pour John F. Kennedy, Lemnitzer est un [anti-communiste] hystérique soutenu par des multinationales sans scrupules. Le nouveau président comprend le sens de la mise en garde de son prédécesseur, le président Eisenhower, un an plus tôt, lors de son discours de fin de mandat [...]. En définitive, John F. Kennedy, résiste aux généraux Walker, Lemnitzer et à leurs amis, et refuse d'engager plus avant l'Amérique dans une guerre à outrance contre le communisme, à Cuba, au Laos, au Vietnam ou ailleurs. Il est assassiné, [un peu plus tard,] le 22 novembre 1963 [18]. » [2] « Parmi les conjurés se trouvaient d'actuels responsables de l'armée des Etats- Unis. La réalisation de ce plan dément fut empêchée in extremis par le président John F. Kennedy » [2]. « Mais [..., pourtant, en] mai 1963, à la demande de Kennedy, le sous-secrétaire d’Etat à la Défense Paul Nitze propose un plan pré- 539 A l’Ouest rien...
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vol charter civil en route des États-Unis<br />
vers la Jamaïque, le Guatemala, Panama<br />
ou le Venezuela". Un groupe de passagers<br />
complices » [2], « tous inscrits sous<br />
des noms d'emprunt » [14], « aurait pris<br />
un vol charter d'une compagnie détenue<br />
en sous-main par la CIA. Au large de<br />
la Floride, leur avion aurait croisé une<br />
réplique, en fait un avion apparemment<br />
identique, mais vide et transformé en<br />
drone » [2] « (sic : un avion téléguidé, les<br />
militaires de 1962 utilisaient déjà ce<br />
nom) [maquillé] aux couleurs d'un avion<br />
de ligne. » [14]<br />
« Les passagers complices [...] seraient<br />
retournés sur une base de la CIA, tandis<br />
que le drone aurait continué en apparence<br />
leur trajet. L'appareil aurait émis<br />
des messages de détresse indiquant qu'il<br />
était attaqué » [2] « par des MIGs cubains,<br />
avant d'exploser par commande<br />
[à] distance. Ce sont les opérateurs de<br />
l'OACI (Organisation de l'Aviation Civile<br />
Internationale) qui auraient capté le<br />
message en primeur, et auraient eu la<br />
pénible tâche “d'informer” le gouvernement<br />
des États-Unis et le monde entier<br />
de la terrible nouvelle. La publication<br />
d'une fausse liste de victimes dans les<br />
médias et des funérailles nationales<br />
bidon étaient aussi planifiées. » [14]<br />
Voici donc les plans que révèle l’« étude<br />
sur des documents récemment déclassifiés<br />
et concernant les opérations clandestines<br />
sous la présidence de Kennedy,<br />
des documents qui ont été "fortement<br />
expurgés" et qui ne révèlent "que la<br />
pointe de l'iceberg" » [17].<br />
« La réalisation de ces opérations<br />
implique nécessairement la mort de<br />
nombreux citoyens américains, civils et<br />
militaires. Mais c'est précisément leur<br />
coût humain qui en fait d'efficaces<br />
actions de manipulation. » [2]<br />
Ce plan « est présenté au Groupe spécial<br />
élargi par le général Lemnitzer lui-même,<br />
le 13 mars 1962 [Voir photo <strong>page</strong> précédente].<br />
La réunion se tient au<br />
Pentagone, dans le bureau du secrétaire<br />
de la Défense, de 14 h 30 à 17 h 30. Elle<br />
se termine très mal : [Le secrétaire à la<br />
Défense] Robert McNamara rejette le<br />
plan en bloc, tandis que le général<br />
Lemnitzer se fait menaçant. S'ensuivent<br />
six mois de permanente hostilité entre<br />
l'administration Kennedy et l'état-major<br />
interarmes, puis l'éloignement de<br />
Lemnitzer et sa nomination comme chef<br />
des forces US en Europe. Avant de partir,<br />
le général donne l'ordre de détruire<br />
toutes les traces du projet Northwoods,<br />
mais Robert McNamara conserve la<br />
copie du mémo qui lui avait été<br />
remis. » [2]<br />
« Pour John F. Kennedy, Lemnitzer est<br />
un [anti-communiste] hystérique soutenu<br />
par des multinationales sans scrupules.<br />
Le nouveau président comprend<br />
le sens de la mise en garde de son prédécesseur,<br />
le président Eisenhower, un<br />
an plus tôt, lors de son discours de fin de<br />
mandat [...]. En définitive, John F.<br />
Kennedy, résiste aux généraux Walker,<br />
Lemnitzer et à leurs amis, et refuse d'engager<br />
plus avant l'Amérique dans une<br />
guerre à outrance contre le communisme,<br />
à Cuba, au Laos, au Vietnam ou<br />
ailleurs. Il est assassiné, [un peu plus<br />
tard,] le 22 novembre 1963 [18]. » [2]<br />
« Parmi les conjurés se trouvaient d'actuels<br />
responsables de l'armée des Etats-<br />
Unis. La réalisation de ce plan dément<br />
fut empêchée in extremis par le président<br />
John F. Kennedy » [2]. « Mais [...,<br />
pourtant, en] mai 1963, à la demande<br />
de Kennedy, le sous-secrétaire d’Etat à la<br />
Défense Paul Nitze propose un plan pré-<br />
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