26.06.2013 Views

LIVRE 2005 - page rieuse - Free

LIVRE 2005 - page rieuse - Free

LIVRE 2005 - page rieuse - Free

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

« "La conjonction d'un immense establishment<br />

militaire et d'une vaste industrie<br />

d'armement est une nouveauté dans<br />

l'histoire américaine, dit-il. Son influence<br />

totale - économique, politique et même<br />

spirituelle - est perceptible dans chaque<br />

ville, chaque État, chaque administration<br />

fédérale. Nous reconnaissons le besoin<br />

impératif de ce<br />

développement.<br />

Mais nous ne devons<br />

pas manquer<br />

d'en comprendre<br />

les graves implications.<br />

Notre travail,<br />

nos ressources,<br />

notre vie sont concernés.<br />

C'est-à-dire<br />

la structure même<br />

de notre société.<br />

Dans les conseils<br />

du gouvernement,<br />

nous devons prendre<br />

garde à l'acquisition<br />

d'une influence<br />

illégitime [...]<br />

recherchée ou non<br />

par le complexe<br />

militaro-industriel<br />

[Voir « Il est canon<br />

», p. 650]. Le risque<br />

d'un développement<br />

désastreux d'un pouvoir usurpé<br />

existe et persistera. Nous ne devrons<br />

jamais laisser le poids de cette conjonction<br />

menacer nos libertés ou les processus<br />

démocratiques. Nous ne devons rien<br />

considérer comme acquis. Seules une<br />

vigilance et une conscience citoyennes<br />

peuvent garantir l'équilibre entre l'influence<br />

de la gigantesque machinerie<br />

industrielle et militaire de défense et nos<br />

méthodes et nos buts pacifiques, de<br />

sorte que la sécurité et la liberté puissent<br />

[croître] de pair" [3] [Voir « Coup d'Etats<br />

Unis », p. 609].<br />

Dwight D. Eisenhower laisse le bureau<br />

ovale à John Fitzgerald Kennedy. Le<br />

jeune président est inexpérimenté face à<br />

la CIA. Dès son arrivée à la Maison-<br />

Blanche » [5], malgré « l’opposition du<br />

Pentagone, [il] ordonne à la CIA de lancer<br />

l’invasion. » [6] « Le 17 avril 1961,<br />

une brigade d'exilés cubains et de mercenaires,<br />

plus ou<br />

moins discrètement<br />

encadrée par<br />

la CIA, tente un<br />

débarquement à la<br />

Baie des Cochons.<br />

L'opération tourne<br />

au fiasco. Le président<br />

John F.<br />

Kennedy [...] refuse<br />

d'envoyer l'US<br />

Air Force appuyer<br />

les mercenai-res. » [2]<br />

« Presque tous les<br />

effectifs – 1.400<br />

hommes – sont<br />

tués ou capturés<br />

[...]. C’est la défaite<br />

totale des Américains.<br />

La Maison Blanche<br />

ordonne alors à la<br />

CIA de déstabiliser<br />

Cuba par tous les<br />

moyens. Les services secrets regroupent<br />

400 Américains et 200 Cubains [...].<br />

L’escadron reçoit un budget de 50 millions<br />

de dollars. Il pose des bombes dans<br />

des hôtels et des usines, coule des<br />

bateaux de pêche, empoisonne des<br />

entrepôts alimentaires et des récoltes de<br />

canne à sucre [7]. Le résultat est décevant<br />

: pas le moindre embryon de soulèvement<br />

populaire. Au contraire, la population<br />

se resserre encore plus étroitement<br />

autour de Fidel Castro. » [6]<br />

« Kennedy [...] révoque le directeur de la<br />

CIA (Allen Dulles) [Voir « Sied à ravir »,<br />

535 A l’Ouest rien...

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!