LIVRE 2005 - page rieuse - Free

importante société produisant des matériels
de surveillance high-tech. La baronne
Cox s'est étonnée [...] à la Chambre
des Lords qu'IES Digital Systems, assure
actuellement la sécurité des sites gouvernementaux
et militaires britanniques
les plus sensibles [8]. » [4] « Saleh Idris [...
est également propriétaire] de Protec, la
société de sécurité qui protège les installations
nucléaires civiles du Royaume-
Uni. » [9]
« Les principaux responsables et clients
de la BCCI se retrouvent
aujourd'hui dans le
Carlyle Group [10], un
fonds de placement créé
en 1987, soit quatre ans
avant la déconfiture de la
banque. Carlyle gère [en
2001] un portefeuille de
12 milliards de dollars. Il
détient des participations
majoritaires dans Seven
Up (qui assure la mise en
bouteille pour Cadbury
Schwep-pes), Federal
Data Corporation (qui a
par exemple équipé la
Federal Aviation Administration
de son système
de surveillance du trafic
aérien civil) et United Defence Industries
Inc. (le principal équipementier des
armées américaines, turques et saoudiennes).
À travers les sociétés qu'il
contrôle, le Carlyle Group arrive au
11 ème rang des compagnies d'armement
américaines. » [4] « Carlyle possède des
participations dans plus de 160 sociétés
à travers le monde (essentiellement des
sociétés dites stratégiques) et emploie
plus de 70 000 personnes et génère plus
de 16 milliards de revenus annuels. » [11]
Il est de longue date « qualifié par la presse
américaine de "banque de la CIA" tant
il paraît lié au complexe militaro-industriel
washingtonien. » [12]
« En France, le Carlyle Group a acheté la
principale entreprise de Vitrolles [Voir
« Vie drôle à Vitrolles », p. 238], le
Groupe Genoyer qui fabrique des pièces
détachées pour l'équipementier pétrolier
Halliburton. [...] De 1999 à 2002,
[Carlyle] a détenu 30 % du Figaro, [...]
Dominique Baudis [a alors été imposé] à
la présidence du Comité éditorial » [10]
qui fut un « soutien [...] à la montée en
puissance de Charles Pasqua [..., apparent]
choix de Carlyle » [13].
« (Les parts ont été revendues
depuis au groupe
Dassault et M. Baudis est
devenu président du
CSA).
[Carlyle] détient [en
2004] 28 % d'Aprovia (le
pôle professionnel et
santé de l'ex groupe
Vivendi Universal Publishing),
avec des titres
comme Test, Le Moniteur
ou L'Usine nouvelle. Et
des participations dans
Médimédia, qui édite par
exemple Le Quotidien du
Médecin et contrôle les
Éditions Masson. Par ce
biais, il bénéficie d'une expertise et
d'une veille permanente sur la recherche
et le développement industriels français.
De plus, Carlyle s'est porté acquéreur de
Vivendi Universal Entertainement.
En outre, Carlyle a investi dans l'immobilier
de bureaux à Boulogne, Ivry, La
Défense, Malakoff, Montrouge et Paris,
avec une nette préférence pour les
[immeubles] hébergeant des sociétés
liées à l'armement. » [10] « “Les cibles de
Carlyle Group – dans l’industrie de
défense, dans la presse et les technologies
de pointe des opérations financières
(acquisitions, prises de participation ou
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