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On le sait en France : « De Démocratie libérale au Parti communiste, tous les partis de gouvernement, à l’exception des Verts, ont accepté les valises des grands corrupteurs, à commencer par Vivendi (ex- Générale des Eaux), Suez-Lyonnaise et Bouygues. » [1] Ce phénomène est mondial. « L'explosion des marchés ouverts a favorisé des pratiques de prélèvements, de commissions et de rétro-commissions, qui se sont développées […] au point d'envahir des secteurs entiers de l'économie. Les activités les plus sensibles A l’Ouest rien... 524 sont l'énergie, les grands travaux, l'armement, l'aéronautique et l'exploitation des ressources minières. Sur ces marchés d'intérêt national, quelques grandes sociétés ont intégré la corruption comme un moyen d'action privilégiée. Ainsi, plusieurs milliers de décisionnaires à travers le monde échappent à tout contrôle. La grande corruption bénéficie de la complicité de banques occidentales. Elle utilise le circuit des sociétés off [shore]. Elle profite de la soixantaine de territoires ou d'Etats qui lui servent d'abri. » [2] En retour de la corruption des décisionnaires, l’Europe paye son écot pour que le système progresse. Il y a dix ans, on le clamait déjà à droite : « Dès maintenant, 10 % du budget européen tombe dans l'escarcelle de la Mafia » [3]. « La manne de l'argent noir […] entretient une fausse euphorie spéculative. La mondialisation des marchés de l'argent a créé un système incontrôlable, y compris pour ses promoteurs. La plupart des établissements bancaires avouent être dépassés par les conséquences de la dérégulation. » [4] Et « la criminalité est devenue un rouage indispensable des sociétés modernes. Indispensable d'abord au système financier, en quête permanente de ces capitaux nomades, de ces liquidités dont se nourrissent les marchés spéculatifs. [...] Une organisation criminelle peut contrôler une multitude de sociétés écrans, des banques et toutes sortes d’entreprises sans jamais apparaître elle-même. L’imbrication de l’économie et de la finance légales avec l’économie criminelle est devenue totale. » [5] Vive le « libéralisme » ! A propos de l’« argent noir » provenant de la vente des drogues interdites, on peut bien faire « une hypothèse [à partir du constat suivant] : la dérégulation des
marchés financiers internationaux a été organisée dans les années 80, au nom du libéralisme de messieurs Reagan et Chirac, à l'heure même où cette source quasiment illimitée d'argent clandestin apparaissait. » [6] [1] : (François-Xavier Verschave, « Noir Chirac », les Arènes, 3/2002, p. 168) [2] : (Eva Joly, « Déclaration de Paris » ) [3] : (Le député François d'Aubert, Libération, 11/7/1992, cité par Le Canard enchaîné, 15/7/1992) [4] : (Eva Joly, « Notre affaire à tous », Les Arènes, 2000, p. 206) [5] : (Jean de Maillard, « Un monde sans loi », Stock, 1998, p. 74, p. 115) [6] : (Michel Sitbon, « La drôle de guerre de la coca », Maintenant, n° 7, 18/10/1995, pp. 2-5, http://www.voltairenet.org/article6807.html) « Selon la revue Forbes, Khaled Ben Mahfouz détient [en 2001] la 251 ème fortune mondiale, évaluée à 1,9 milliards de dollars. [...] Sa sœur a épousé Oussama Ben Laden [1]. Jusqu'en 1996, les Ben Mahfouz, comme les Ben Laden, recouraient [pour les montages de leurs filiales] aux conseils du banquier nazi François Genoud [… Cet exécuteur testamentaire du Dr. Goebbels, dit "le banquier du IV e Reich", travaillait en lien avec de nombreux groupes anti-juifs dans le monde et finança notamment des actions de "Carlos" [2]]. Khaled Ben Mahfouz dispose d'une résidence à Houston (Texas) et, avec le soutien de la famille Bush, a acheté une partie de l'aéroport de la ville pour sa convenance personnelle. [...] Bien que [partenaire régulier] d'Oussama Ben Laden, Khaled Ben Mahfouz est un homme d'affaires respecté sur les places financières internationales. La chose est d'autant plus troublante, qu'il fut au cœur du principal scandale bancaire du début des années 90, le crack de la BCCI [3]. La Bank of Credit and Commerce International (BCCI) était un établissement anglo-pakistanais [… avec 400 succursales réparties] dans soixante-treize pays. Elle était conjointement détenue par trois grandes familles [... dont] les Ben Mahfouz (Arabie saoudite) et [...] fut utilisée par Ronald Reagan pour corrompre le gouvernement iranien pour qu'il retarde la libération des otages américains de l'ambassade de Téhéran et saboter ainsi la fin de la présidence de Jimmy Carter (opération dite "October Surprise"). Puis, sous l'impulsion de l'exdirecteur de la CIA et vice-président George Bush (père), l'administration Reagan utilisa encore la BCCI pour faire transiter les dons saoudiens aux Contras du Nicaragua, et pour faire transiter l'argent de la CIA vers les Mujahidines en Afghanistan. La BCCI est également impliquée dans les trafics d'armes du trader syrien Sarkis Sarkenalian, dans le scandale Keatinga aux USA, dans les affaires du trader Marc Rich, dans le 525 A l’Ouest rien...
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quasiment illimitée d'argent clandestin<br />
apparaissait. » [6]<br />
[1] : (François-Xavier Verschave, « Noir Chirac », les<br />
Arènes, 3/2002, p. 168)<br />
[2] : (Eva Joly, « Déclaration de Paris » )<br />
[3] : (Le député François d'Aubert, Libération, 11/7/1992,<br />
cité par Le Canard enchaîné, 15/7/1992)<br />
[4] : (Eva Joly, « Notre affaire à tous », Les Arènes, 2000,<br />
p. 206)<br />
[5] : (Jean de Maillard, « Un monde sans loi », Stock, 1998,<br />
p. 74, p. 115)<br />
[6] : (Michel Sitbon, « La drôle de guerre de la coca »,<br />
Maintenant, n° 7, 18/10/1995, pp. 2-5, http://www.voltairenet.org/article6807.html)<br />
« Selon<br />
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Forbes, Khaled<br />
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épousé Oussama Ben Laden [1].<br />
Jusqu'en 1996, les Ben Mahfouz,<br />
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conseils du banquier nazi François<br />
Genoud [… Cet exécuteur testamentaire<br />
du Dr. Goebbels, dit "le banquier du IV e<br />
Reich", travaillait en lien avec de nombreux<br />
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et finança notamment des actions de<br />
"Carlos" [2]]. Khaled Ben Mahfouz dispose<br />
d'une résidence à Houston (Texas) et,<br />
avec le soutien de la famille Bush, a<br />
acheté une partie de l'aéroport de la ville<br />
pour sa convenance personnelle. [...]<br />
Bien que [partenaire régulier] d'Oussama<br />
Ben Laden, Khaled Ben Mahfouz<br />
est un homme d'affaires respecté sur les<br />
places financières internationales. La<br />
chose est d'autant plus troublante, qu'il<br />
fut au cœur du principal scandale bancaire<br />
du début des années 90, le crack<br />
de la BCCI [3].<br />
La Bank of Credit and Commerce<br />
International (BCCI) était un établissement<br />
anglo-pakistanais [… avec 400 succursales<br />
réparties] dans soixante-treize<br />
pays. Elle était conjointement détenue<br />
par trois grandes familles [... dont] les<br />
Ben Mahfouz (Arabie saoudite) et [...] fut<br />
utilisée par Ronald Reagan pour corrompre<br />
le gouvernement iranien pour<br />
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et saboter ainsi la fin de la présidence de<br />
Jimmy Carter (opération dite "October<br />
Surprise"). Puis, sous l'impulsion de l'exdirecteur<br />
de la CIA et vice-président<br />
George Bush (père), l'administration<br />
Reagan utilisa encore la BCCI pour faire<br />
transiter les dons saoudiens aux Contras<br />
du Nicaragua, et pour faire transiter l'argent<br />
de la CIA vers les Mujahidines en<br />
Afghanistan. La BCCI est également<br />
impliquée dans les trafics d'armes du trader<br />
syrien Sarkis Sarkenalian, dans le<br />
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