LIVRE 2005 - page rieuse - Free

main ont bénéficié d’une incroyable
bienveillance, pour ne pas dire complicité
de tous les pouvoirs exécutifs français
depuis 1958. Ainsi donc, l’impunité pourrait
avoir une cause protocolaire… » [4]
[1] : (Thierry Meyssan, « Stay-behind : les réseaux d'ingérence
américains », Notes d'information du Réseau
Voltaire, 20/8/2001, http://www.voltairenet.org/article8
691.html)
[2] : (in Allan Francovitch, « Time Watch », BBC2, Observer
Film Company, cité par J.-F. Brozzu Gentile, « L'Affaire
Gladio », Albin Michel, 3/1994, p. 179)
[3] : (J.-F. Brozzu Gentile, op. cit., pp. 185, 284 n. 15,
d’après Stern, 11/1990)
[4] : (François-Xavier Verschave, « Noir Chirac », Les
Arènes, 3/2002, pp. 38-39)
Le réalisateur américain « Allan
Francovich [… avait] réalisé une
enquête sur le réseau Gladio [1], [...]
provoquant ainsi la réouverture du
procès Aldo Moro en Italie ainsi que
diverses démissions dans les gouvernements
européens. » [2] La série de
trois émissions qu’il avait réalisé fut
diffusée sur BBC2. Elle fut accompagnée
d’un long article sur Gladio,
publié dans The Observer [3].
Ce fut aussi une « émission diffusée en
France, à une heure pour le moins innocente
: 8 heures du matin. » [4]
Plus tard, « Arte [a diffusé] le 19 janvier
[1996] l'enquête d'Allan Francovich sur
l'affaire du crash de Lockerbie [5]. Ce
document, diffusé la première fois en
novembre 1994 au Royaume-Uni, établit
les vraies responsabilités de l'attentat.
Depuis sa publication, seuls les États-
Unis et la France continuent à accuser la
Libye ». [2] De ce film, « il ressort clairement
que tout se savait et que rien n’a
été empêché. [... Pour] découvrir la
bombe, il aurait fallu de véritables
contrôles de sécurité dans l’aéroport de
Francfort, mais ces contrôles auraient
permis, en cueillant la bombe, de mettre
aussi à jour un vaste trafic de drogue
moyen-oriental couvert [pour une infiltration
?] par les services secrets américains
et transitant, depuis quelques
temps, via Francfort, par les avions de la
Pan Am. [... L’auteur de l’attentat]
connaissant l’énorme brèche laissée par
les services de sécurité dans l’aéroport
allemand, décide que c’est sur ce vol
que sera placée [sa] bombe. Le soir du
21 décembre 1988, deux cent soixante
dix [… personnes en] meurent ». [6]
On a su se débarrasser du méchant
gêneur. « Le journaliste d'investigations
Allan Francovich est décédé en douane
à l'aéroport de Houston le 18 avril 1997.
Il aurait succombé à une crise cardiaque,
ce que contestent ses proches. [...] Selon
Le Monde du renseignement, Francovich
se rendait aux États-Unis pour enregistrer
le témoignage de l'assassin d'Olof
Palme qu'il aurait identifié. » [7] [Voir
« Palme inacadémique », p. 662]
[1] : (Allan Francovich, « Gladio, les meneurs de jeu »,
Observer Film Company, 1992)
[2] : (« Prochaine diffusion en France d'une enquête sur
l'attentat de Lockerbie », Réseau Voltaire, 8/1/1996, (RV
96/0025))
[3] : (Hugh O'Saughnessy, The Observer, trad. « Gladio, le
secret le mieux gardé d’Europe » in Courrier International,
N° 85, 18/6/1992, pp. 8-10)
[4] : (Jean-François Brozzu Gentile, « L'Affaire Gladio. Les
réseaux secrets américains au cœur du terrorisme en
Europe », Albin Michel, 3/1994, p. 155)
[5] : (« The Maltese Double Cross », trad. « L’imposture
maltaise »)
[6] : (Elisabeth Cacheux, « L’imposture maltaise. Anatomie
d’un film pas comme les autres », Maintenant, 22/2/1995,
pp. 4-5)
[7] : (« Allan Francovich aurait découvert l'organisation du
complot ayant éliminé Olof Palme, "l'arbre suédois" »,
Réseau Voltaire, 7/7/1997, (RV 97/0354))
49 L’Empire du bien en général