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La supervision du CCUO-CPC-ACC est
assurée par les Anglo-Américains qui se
sont réparti des zones d'influence : aux
Britanniques le Benelux et la péninsule
ibérique, aux Américains, tout le reste. » [1]
« Depuis 1968, le Comité de liaison
(CCUO-CPC-ACC) a été renforcé, selon
une articulation et des modalités obscures,
par une réunion annuelle de
contact des services secrets européens,
le Club de Berne. » [4]
« Lors de la [...] réunion de l’ACC à
Bruxelles, les 23 et 24 octobre 1990, il a
été débattu de l’avenir de l’ACC, vu l’évolution
des relations Est-Ouest en Europe.
[... C’était] quelques jours avant la
dénonciation du scandale italien [..., la
révélation de l’existence de Gladio, que
l’Europe apprend,] alors que chaque
Etat s’évertue de manière absurde à fixer
une date fantasmatique de dissolution
de ces réseaux secrets. » [5] Mais maintenant,
c’est fini, non ?
[1] : (Thierry Meyssan, « Stay-behind : les réseaux d'ingérence
américains », Notes d'information du Réseau
Voltaire, 20/8/2001, http://www.voltairenet.org/article8
691.html, cité par François-Xavier Verschave, op. cit.,
p. 39)
[2] : (Jean-François Brozzu-Gentile, « L'Affaire Gladio, les
réseaux secrets américains au cœur du terrorisme en
Europe », Albin Michel, 3/1994, pp. 134-135)
[3] : (Thierry Meyssan, « Le coup d’État du 13 mai 1958.
Quand le stay-behind portait De Gaulle au pouvoir »,
Notes d'information du Réseau Voltaire, n° 231-232,
27/08/2001, p. 18 n. 5, http://www.voltairenet.org/article8694.html)
[4] : (Thierry Meyssan, op. cit.)
[5] : (Jean-François Brozzu-Gentile, op. cit.,
pp. 135-136)
« Selon le colonel Oswald Le Winter,
ancien officier traitant du Gladio au
sein de la CIA, les protocoles additionnels
du Traité de l'Altantique-
L’Empire du bien en général 48
Nord stipulent notamment que les
États membres renoncent à poursuivre
les agissements de groupes
d'extrême droite lorsque ceux-ci sont
utilisés pour les besoins du service.
Protégeons notre planète
Ces documents auraient été signés pour
la France par Robert Schuman, alors président
du Conseil » [1] et « Père de
l'Europe ». Le colonel Le Winter le dit
ainsi : « Il y avait un amendement au
protocole de l’OTAN et cet amendement
était indispensable. On n’entrait pas à
moins de l’avoir signé. L’amendement
demandait l’accord du gouvernement
de ne pas poursuivre les militants d’extrême
droite, les activistes de droite, les
militants anticommunistes dans leur
propre pays ! » [2]
De même, un « ancien agent de la
CIA,qui occupa pendant près de vingt
ans un poste de choix au sein du renseignement
américain, rappelle le protocole
secret de l’OTAN [... au] terme duquel
les pays membres renoncent à toute
poursuite des activités de la droite extrême,
condition sine qua non du ralliement
du candidat aux côtés des puissances
atlantiques. » [3] « Jean-Marie Le
Pen, ses semblables et leurs hommes de