LIVRE 2005 - page rieuse - Free

taires qui en quelque sorte participent à
la sécurité intérieure malgré la loi Posse
Commitatus » [4] « Act (PCA), [adoptée
en 1878] à l’issue de la guerre de sécession
[5] [..., qui] interdit aux forces
armées (mais pas à la Garde nationale)
de participer au maintien de l’ordre, sauf
dérogation expresse du Congrès. » [6]
« Depuis le 11 septembre, [la] participation
[des militaires] aux missions de sécurité
intérieure se fait par le déploiement
des soldats de la Garde Nationale pour
la protection du Capitole, des aéroports,
des ponts et des contrôles des frontières
ainsi que par la création en avril 2002
d'un nouveau commandement appelé
Northern Command (NORTHCOM). » [4]
« Le sort en est jeté » [7] et le Rubicon
franchi.
Il fallait (n'est-ce pas ?) réagir rapidement
aux attentats du 11 septembre 2001. Le
projet a été bienheureusement vite fin
prêt. « Les législateurs ont reçu le projet
de loi de 484 pages [sur le DHS] le matin
du vote. Le représentant démocrate de
Californie au Congrès, Henry Waxman,
“doute que plus de 10 membres de la
Chambre des représentants connaissent
le contenu de la loi” [8]. » [1] Etait-ce
vraiment utile ?
[1] : (Jacques Bouchard, « Le retour de la Gestapo », Terre
d’escale, 9/2/2003)
[2] : (« Alien and Sedition Acts » de 1798, Cf.
http://www.loc.gov/rr/program/bib/ourdocs/Alien.html)
[3] : (Cf. Michael Rogin , « Les démons de l'Amérique »,
Seuil, 1998)
[4] : (Ayse Ceyhan, « Sécurité, frontières et surveillance aux
Etats-Unis après le 11 septembre 2001 », Cultures
& Conflits, n° 53, 1/2004, pp. 113-145,
http://www.conflits.org/document1001.html)
[5] : (Incorporée au Titre 18, Section 1385 de l’US Code)
[6] : (Thierry Meyssan, « Donald Rumsfeld développe ses
forces spéciales. Les milices de l’Empire », n. 2, Voltaire,
9/1/2003, http://www.voltairenet.org/article8884.html#nh2)
[7] : (Jules César, s'apprétant à franchir le Rubicon)
[8] : (CNET News.com)
Survie surveillée 476
« Les
accords
de coopérationjudiciaire
et policière, signés entre l’Union
européenne et les USA, sont de bons
exemples du rôle exercé par le droit
pénal dans la mise en place d’une
structure politique mondiale dirigée
par les Etats-Unis [1]. » [2] Au nom de
la légitime défense contre le terrorisme.
« Echelon [Voir « Accroche toi à
l'Echelon », p. 429] [...] est construit sur
les "échanges" d'informations entre services
de renseignements de différents
pays [...,] largement dépendants de la
NSA [Voir « Haine et ça », p. 429] (qui
décide ce qu'elle prend dans les données
collectées chez ses partenaires et
choisit ce qu'elle leur répercute).
Echanges systématiques [... qui] peuvent
se dérouler à l'insu des gouvernements
concernés - comme a pu en
témoigner [un] ancien premier
ministre néo-zélandais [3].
[... Faut-il considérer] que la collaboration
du Bundesnachrichtendiest (BND)
allemand [Voir « Gai Gehlen », p. 93]
avec le Service fédéral de sécurité (FSB,
ex-KGB) russe pour l'échange d'informations
concernant les "terroristes tchétchènes"
relève d'un très normal échange
de bons procédés [4] ? Accepter sans
débat le fait que la Direction générale de
la sécurité extérieure (DGSE) française
entretienne des contacts étroits avec la
NSA depuis... les années 70, [collaboration]
portant notamment sur des
échanges de technologie [5] ? » [6] Oui,
il le faut. Et même si parfois, devant un
petit tollé, on doit mettre en scène une
petite reculade ; on collabore.