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ment [... n’a jamais été] analysé dans la<br />

presse française. » [4]<br />

Dans cette grande unification de<br />

l'Exécutif mondial, il « est de plus en plus<br />

fréquent que les gouvernements n'arrivent<br />

même pas à assurer la protection<br />

de leurs citoyens quand ils sont pris par<br />

erreur dans les mailles du filet mondial<br />

de sécurité. C'est ce que l'on a pu constater<br />

lorsque le gouvernement canadien a<br />

tenté d'obtenir la libération de Maher<br />

Arar, que les autorités américaines<br />

avaient refoulé en Syrie. Un autre<br />

exemple est celui du gouvernement suédois<br />

qui a dû négocier avec les États-Unis<br />

lorsqu'il a demandé que les noms de certains<br />

de ses citoyens soient enlevés de la<br />

liste de terroristes établie par les Nations<br />

Unies. » [1] Ça prouve quand même<br />

qu'on peut encore contester un peu.<br />

[1] : (International Campaign Against Mass Surveillance,<br />

« Mondialisation de la surveillance : Big Brother est parmi<br />

nous », http://infos.samizdat.net/article370.html, d'après<br />

« The Emergence of a Global Infrastructure for Mass<br />

Registration and Surveillance », 4/<strong>2005</strong>, http://www.icams.org/ICAMS1.pdf,<br />

1,5 Mo)<br />

[2] : (Jacques Bouchard, « Le retour de la Gestapo », Terre<br />

d’escale, 9/2/2003)<br />

[3] : (Conseil de l’Union Européenne, 1/12/<strong>2005</strong>, http://<br />

www.europa-eu-un.org/articles/en/article_5385_en.htm)<br />

[4] : (Marie Jo Cloiseau, « Mondialisation de la répression :<br />

de l’état de guerre à l’Etat policier », 6/1/2006, Info<br />

Impartiale et Pluraliste, http://www.info-impartiale.net/art<br />

icle.php3?id_article=203)<br />

En 1933,<br />

conscient<br />

qu'une<br />

partie de<br />

plus en<br />

plus impo-rtante de la population allemande<br />

remettait en question la légitimité<br />

de son gouvernement, particulièrement<br />

les gens instruits, les<br />

artistes et les intellectuels, Hitler décida<br />

qu'il avait besoin d’une police<br />

pour espionner ces citoyens et prévenir<br />

la formation d'une opposition<br />

organisée. [... Ce fut la GEheime<br />

STAatsPOlizei, Police Secrète d'État].<br />

"La Gestapo a la tâche de rechercher<br />

toutes les intentions qui mettent l'État en<br />

danger, de rassembler et d'exploiter les<br />

résultats des enquêtes, d'informer le<br />

gouvernement et [...] les autorités<br />

[...]." [1] La Gestapo peut arrêter, interroger<br />

et détenir des suspects sans l'accord<br />

des tribunaux. Elle écoute les<br />

conversations téléphoniques, dispose<br />

d'une prison spéciale à Berlin où les<br />

opposants sont torturés. Ceux-ci n'ont<br />

pas droit à un avocat et sont envoyés<br />

dans les camps de concentration sans<br />

procès. Aucune opposition politique n'a<br />

réussi à survivre après 1939, même clandestinement.<br />

» [2]<br />

Et c'est les ouvriers et ingénieurs d'IBM<br />

qui, déjà, avaient produit les<br />

machines [3] qui ont « servi au recensement<br />

racial de 1933. [Elles étaient<br />

louées] aux client, et restaient la propriété<br />

d'IBM. [...] Peu après, le logo IBM [y a<br />

été] supprimé afin de rendre la<br />

Dehomag "plus allemande". » [4]<br />

« IBM équipait et gérait les ordinateurs<br />

des camps de concentration nazis avec<br />

des fiches pour chaque prisonnier et suivant<br />

les traitements qui leur étaient infli-<br />

473 Survie surveillée

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