LIVRE 2005 - page rieuse - Free

de Washington. [... De plus], les ordinateurs
étatsuniens vont espionner en permanence
les citoyens canadiens dans
leur propre pays, sans que [leur] gouvernement
ne lève le petit doigt pour s'y
opposer. » [2]
« En Europe, un accord conclu entre
Europol [Voir « Harmonie technique »,
p. 473] et les États-Unis, sans aucun
contrôle des institutions démocratiques,
donnera accès aux renseignements
d'Europol à un nombre incalculable d'organes
américains, y compris des renseignements
de nature délicate sur l'origine
ethnique, l'opinion politique, les
croyances religieuses, la santé et la vie
sexuelle des particuliers. L'entente a été
signée même si elle est contraire à la
Convention Europol et à la Directive sur
Survie surveillée 472
la protection des données de l'Union
européenne. » [1]
Et ça continue. Après « la rentrée de septembre
[2005], les gouvernements français
et britanniques ont mis en place de
nouveaux dispositifs de lutte contre le
terrorisme. Motivés en Grande Bretagne
par les attentats de Londres [...]. En
France, mis en scène par Nicolas Sarkozy
[Voir « Le syndrome de Narkozy »,
p. 664]. Le Conseil de l’Union
Européenne, présidé par la Grande
Bretagne, a coordonné ces dispositifs
pour en faire un cadre s’imposant à
tous les pays de l’Union, "Stratégie de
l’Union Européenne visant à lutter
contre le terrorisme" [3], qui permettra
dans l’avenir d’élaborer de nouvelles
mesures liberticides. [... Ce] rapproche-