LIVRE 2005 - page rieuse - Free

Nantes) et aucune donnée personnelle
(noms, adresses) n'a été divulguée. » [7]
« Les deux inspecteurs [...] appartenaient
à la cellule G8, chargée des enquêtes sur
les émeutes qui se sont déroulées à
Genève en marge du sommet du G8 à
Evian (France) en 2003. » [3] « Le procureur
général de Genève a [... donc]
ouvert une enquête, à la suite d'une
plainte [...] contre X pour injures et
menaces » [3] ; les « deux policiers [...
s'étant] constitués partie civile [10].
[... La] direction de la police genevoise
serait intervenue auprès du FBI [...],
pour faire retirer les photos sur
Indymedia-Nantes [11]. [... Le] site a retiré
le 22 septembre [2004] les photos [...,
puis elles] ont réapparu [deux jours plus
tard] mais les visages de policiers ont été
remplacés par ceux d'acteurs de séries
policières ». [3]
« La vacuité de ces prétextes ne doit pas
en dissimuler le sens : c’est l’ensemble
des médias indépendants et contestataire
qu’il s’agit d’entraver et d’intimider.
L’ampleur de la répression ne doit pas
être mésestimée : elle met en évidence
que la globalisation financière et la globalisation
policière marchent du même
pas. » [12]
[1] : (« Indymedia privé d’antenne sur injonction du FBI »,
Les Barons Marqués, n° 0, 9/2004, p. 3, http://fr.transnationale.org)
[2] : (« Mondialisation de la lutte contre la liberté d’expression
», Voltaire, 8/10/2004, http://www.voltairenet.org/article15193.html)
[3] : (« Ouverture en Suisse d'une enquête sur le site altermondialiste
Indymedia », AFP, 9/10/2004)
[4] : (http://www.indymedia.org)
[5] : (Cf. « La CIA demande à Chypre de réprimer ses altermondialistes
», Voltaire, 16/8/2004, http://www.voltairenet.org/article14572.html)
[6] : (« Un parti de la coalition Berlusconi a demandé la fermeture
du site Indymedia », AFP, 9/10/2004l)
[7] : (Collectif Indymedia de Lille, « Communiqué à l'intention
des utilisatrices et utilisateurs d'Indymedia Lille », indymedia,
12/10/2004, http://lists.indymedia.org/pipermail/imc-france/2004-October/1012-of.html)
[8] : (IMC – Italy, « A propos de la saisie des serveurs
Indymedia », samizdat.net, 10/10/2004)
[9] : (Ansa, 9/10/2004)
[10] : (La Tribune de Genève, d’après Radio suisse romande)
[11] : (D’après La Tribune de Genève)
[12] : (« L’internationale policière contre Indymedia »,
Acrimed, 12/10/2004, http://www.acrimed.org/article17
86.html)
Les
mœurs
s'améliorent,
« l'intégration
poussée
de la police, du renseignement et
du militaire coïncidant avec la
renonciation des pouvoirs publics à
exercer leur souveraineté et un
contrôle national. En [... témoigne le]
nombre croissant "d'ententes d'assistance
mutuelle" assurant la coopération
entre les services de maintien de
l'ordre et les organismes de renseignements
de différents pays. [Voir
« Indygeste », p. 469] [...]
Des équipes d'enquête mixtes sont [...]
mises sur pied par les États-Unis et le
Canada, et par les États-Unis et 25 États
membres de l'UE. Ces équipes échangeront
des renseignements sans qu'il leur
faille présenter des demandes officielles
d'État à État au titre d'ententes d'assistance
mutuelle, et elles pourraient ne
pas avoir à répondre de leurs actions en
territoire étranger. Ces équipes peuvent
comprendre des agents des douanes, de
la police et des services d'immigration,
ainsi que des agents des services de
sécurité et de renseignements. » [1]
Le « Canada a la mauvaise habitude
“d'harmoniser” ses lois avec celles de
[son] puissant voisin même si, à première
vue, les politiciens se montrent par
principe peu enthousiastes, pour faire
croire qu'ils ne sont pas les marionnettes
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