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contestataire » [3] « Indymedia [4] et<br />

détruit ses serveurs.<br />

Plus [... tard, une] enquête diligentée<br />

par le gouvernement chypriote contre le<br />

fondateur d’Indymedia Chypre, Petro<br />

Evdokas, avait été demandée par la<br />

CIA [5]. » [2] On ne s'arrêta pas là. « [Le<br />

8 octobre 2004], la société Rackspace,<br />

qui héberge les serveurs Internet de plus<br />

de 20 agences Indymedia pour le compte<br />

d’Indymedia Royaume-Uni, a remis<br />

des serveurs au FBI [...], mettant horsservice<br />

les sites de plusieurs antennes de<br />

l’agence de presse.<br />

Les sites Indymedia affectés par cette saisie<br />

sont : Andorre, Belgique, Brésil,<br />

Espagne, France (Nice, Nantes, Lille,<br />

Marseille), Italie, Massachusetts,<br />

Pologne, Portugal, Tchéquie, Uruguay,<br />

Yougoslavie, ainsi que le site mondial<br />

pour la radio d’Indymedia. » [2] « La<br />

Fédération internationale des journalistes<br />

(FIJ) a demandé [...] une enquête<br />

sur l'opération [...], estimant que la<br />

méthode employée ressemblait à une<br />

tentative "d'intimidation" » [6].<br />

« Rackspace a [... dit] qu'ils ont dû céder<br />

les serveurs conformément au Traité<br />

Mutuel d'Aide Légale (MLAT). Le MLAT<br />

établit des procédures afin que les pays<br />

coopèrent dans les investigations telles<br />

que le terrorisme, le kidnapping, et les<br />

blanchiments internationaux d'argent.<br />

» [7] « Joe Parris, porte parole du<br />

FBI, [dit que] l’opération » [8], « réalisée<br />

par des responsables du ministère américain<br />

de la Justice » [6], « a été demandée<br />

par les autorités suisses et italiennes.<br />

» [8]<br />

En effet, l’extrême-droite italienne avait<br />

protesté. « En novembre 2003, quelques<br />

jours après l'attentat au camion piégé<br />

contre le contingent militaire national en<br />

Irak qui a fait 19 morts italiens, Mario<br />

Landolfi, porte-parole d'AN » [6],<br />

Survie surveillée 470<br />

« Alliance Nationale [...], le second parti<br />

de la coalition de Silvio Berlusconi » [6]<br />

[Voir « Berlue ! C'est une connerie »,<br />

p. 79], « avait demandé des mesures<br />

d'urgence contre Indymedia, le site des<br />

altermondialistes, les accusant d'"agression<br />

infâme et vulgaire" contre l'armée<br />

italienne [9].<br />

[Il en citait un texte :] "[... Les] carabiniers<br />

en service à Nassiriyah [en Irak] sont<br />

ceux qui se sont 'distingués’ par les brutalités<br />

et les tortures lors du G8 de<br />

Gênes, allant jusqu'à tuer [...] Carlo<br />

Giuliani [...]. Ce sont des militaires d'une<br />

armée qui a commis des bravades dans<br />

la moitié du monde, des viols et des tortures<br />

en Somalie aux actes de pédophilie<br />

au Mozambique et pire en ex-Yougoslavie<br />

et en Afghanistan" [...].<br />

[Alors,] le parquet de Bologne [...] avait<br />

ouvert une enquête contre X pour<br />

"outrage à la République, aux institutions<br />

constitutionnelles et aux Forces<br />

armées" [..., et] le gouvernement examinait<br />

l'idée de demander une commission<br />

rogatoire internationale, étant donné<br />

que le serveur du site se trouvait à<br />

l'étranger. » [6] La mondialisation...<br />

En Suisse aussi, on était mécontent. « La<br />

police genevoise avait [... simplement]<br />

diffusé sur son propre site internet la<br />

photo de certains "casseurs présumés", à<br />

la suite des manifestations en marge du<br />

G8. [… En réponse, le] site français<br />

Indymedia-Nantes a publié à la mi-septembre<br />

[2004] les photos à visages<br />

découverts [de] deux inspecteurs » [3]<br />

genevois et, assurait-on, « le nom de l'un<br />

d'entre eux, leurs adresses [...] accompagnés<br />

d'appels à la violence. » [3]<br />

Indymedia rétorqua que « les déclarations<br />

des deux policiers [... étaient]<br />

fausses. En effet, leurs visages ont été<br />

cachés (suite aux premières pressions du<br />

FBI auprès du collectif Indymedia

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