LIVRE 2005 - page rieuse - Free

e pour des sévices infligés à des manifestants
durant [ce] sommet du G8 » [1].
« Quinze dirigeants et agents de police
[...], dont le vice-préfet de police de
Gênes de l'époque Alessandro Perugini
et la commissaire principale Anna Poggi
[..., seize] membres de l'administration
pénitentiaire [...], dont [trois] généraux
[...] et trois ex-capitaines [..., onze] carabiniers
et cinq médecins, dont trois
femmes, sont [...] poursuivis.
Tous sont accusés d'abus de violence privée,
faux, violation de la législation pénitentiaire
et de la convention sur la défense
des droits de l'Homme. Ils ont échappé
à l'accusation de torture uniquement
parce que les juges ont pris en considération
le passage relativement bref des
manifestants - moins de deux jours -
entre les mains de leurs geôliers. 150
personnes se sont constituées partie
civile. » [2]
« Le juge [...] De Matteis a fixé la date du
début du procès au 12 octobre […
2005. Il] se fonde sur un [rapport] de
près de 500 pages publié en mars
[2005] sur les sévices et les humiliations
infligées dans la caserne de Bolzaneto
où avaient été conduits » [1] « 255 manifestants
[...] interpellés en marge des
manifestations, en particulier une centaine
de personnes raflées dans la nuit du
21 au 22 juillet dans une école abritant
des militants anti-G8. » [2] « "Coups,
injures, humiliations" ont été leur lot à
tous, ont souligné les deux juges,
Patrizia Petruzziello et Vittorio Ranieri,
auteurs du rapport.
[... Dans] une véritable "zone de nondroit",
l'infirmerie de la caserne [..., de]
nombreuses femmes ont par exemple
été obligées de se déshabiller et de rester
nues en présence d'agents masculins.
» [1] Le rapport « cite notamment
des cas de menaces de viol, de manifes-
tants frappés, contraints à rester nus, à
prendre des postures humiliantes ou
auxquels on a coupé les cheveux. Les
sévices ont été commis dans une caserne
proche de Gênes où étaient réunis les
chefs d'Etats » [2].
« "Des pages sombres dans les relations
entre les forces de l'ordre et des citoyens
italiens et étrangers ont été écrites
durant ces journées à Bolzaneto, entachées
de comportements graves qui,
même s'ils devaient être prescrits, pourront
de toutes façons difficilement être
oubliés", ont conclu les auteurs du rapport.
» [1] De mauvais scribes. Mais certains
en gardent une mémoire vive...
Heureusement que l'affaire traîne en
longueur ; et que veille « le défenseur de
onze sous-officiers des carabiniers, l'avocat
et parlementaire Alfredo Bondi, viceprésident
de la Chambre des députés.
» [1] Commis d'office ?
[1] : ( « G8 de Gênes : 45 policiers poursuivis pour
sévices », Le nouvel Observateur, 16/5/2005, http://archquo.nouvelobs.com/cgi/articles?ad=europe/20050516.O
BS6859.html)
[2] : (« Le parquet de Gênes a remis un rapport sur les violences
durant le G8 de 2001 », Le Monde, 13/3/2005,
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-
401442,0.html, d’après AFP)
« Au
sommet
du G8 à
Gênes
[en 2001], Indymedia a permis de
mettre à jour les circonstances de la
mort de Carlo Giuliani, un manifestant
tué par un policier [Voir
« Contestation = crime », p. 355] » [1].
« Lors [de ce] sommet du G8 [...], la police
italienne avait fait irruption dans les
locaux » [2] « du site altermondialiste et
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