LIVRE 2005 - page rieuse - Free

ase secrète de données répertoriant
environ 1.500 incidents suspects, liés à
plusieurs douzaines de manifestations
organisées par des groupes antiguerre
[9]. [... Un] document estampillé
"secret" [relevait] une augmentation des
communications internet entre des
groupes pacifistes [9]. [... La] base de
données du Pentagone [contient] des
informations sur les individus surveillés
[..., et notamment] les véhicules qu'ils
utilisent [9]. » [8] [Voir « Smart !! »,
p. 425].
Ce n'est qu'un début. Un « consortium
d'universités développe un logiciel qui
permettra de surveiller toutes les opérations
négatives émises à l'encontre des
Etats-Unis ou de ses dirigeants à travers
le monde [dans] la presse internationale
[..., une] "analyse d'opinion" entièrement
automatisée, dont l'objectif affiché
est de détecter d'éventuelles menaces
contre la nation américaine » [10]. Qui
aujourd'hui proteste, demain, peut-être,
posera des bombes.
[1] : (Jacques Bouchard, « Le retour de la Gestapo », Terre
d’escale, 9/2/2003)
[2] : (Communiqué d’Amnesty International USA,
2/6/2003)
[3] : (Pierre Buhler, « Les Etats-Unis et le droit international
», coursenligne.sciences-po.fr/pierre_buhler/etats_unis
.pdf, d’après Pierre Buhler, « L’alibi américain du recours à
la force », Commentaire n° 103, Automne 2003, avec un
digest in Libération, 3/10/2003)
[4] : (ACLU, Union américaine pour les libertés civiles,
www.aclu.org/)
[5] : (Alain Salles, « Ecoutes secrètes de la NSA : un juge
fédéral américain démissionne », Le Monde, 22/12/2005,
reprod. in http://www.spyworld-actu.com/article.php3?i
d_article=1265)
[6] : (« La France autorise l'action des services US sur son
territoire », Voltaire, n° 72, 9/3/2004, p. 3,
http://www.voltairenet.org/article12786.html)
[7] : (Ben Wizner, ACLU)
[8] : (« Rumsfeld reconnaît que des civils sont surveillés aux
Etats-Unis », 3/2/2006, d'après AFP, 2/2/2006, reprod. in
http://www.cyberpresse.ca/article/20060202/CPMON-
DE/60202119/1014/CPMONDE)
[9] : (NBC, 12/2005)
[10] : (N. B., Centre d'analyse stratégique, « Etats-Unis :
Un système de surveillance de toutes les opinions négatives
», La note externe de veille, 16/10/2006, p. 7,
http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/noteveille30.pdf,
d'après news.fr, l'actualité du changement, 5/10/2006 et
http://www.thememoryhole.org/policestate/iaologo.htm)
On a
donc en
main les
PNR [Voir
« Paix et
nerfs », p. 421] avant l'arrivée des
personnes venant aux Etats-Unis.
« Ces renseignements » [1] sur « les
étrangers désireux de se rendre aux
Etats-Unis » [2] « seront livrés à un dispositif
de [pré-filtrage] baptisé CAPPS
(Computer Assisted Passenger Pre-
Screening ou Système assisté par ordinateur
de contrôle préventif) pour détecter
d’éventuels suspects. » [1]
On a décidé de « compléter un système
[déjà existant] de transfert des listes de
passagers avec des données comme
l'adresse et le numéro de téléphone
(parfois le numéro de carte de crédit)
intitulé CAPPS I qui avait été mis en place
après les attentats de Lockerbie contre la
Pan Am en 1988 » [2] [Voir « Allan
Francovich », p. 49] ou un peu plus
tard [3].
Le « 11 septembre [2001] [Voir « Neuf !
Hein ? Hein ?, p. 610] a généralisé et
renforcé ce système en lui fournissant
plus de moyens technologiques et en
l'insérant dans [...] CAPPS II qui devient
un énorme outil informatique de filtrage
systématique des populations. » [2]
« (CAPPS II) réalisé grâce à une coopération
étroite entre le département d'Etat
(les services consulaires), le HSD, le FBI
et la CIA [...,] porte sur l'échange des
fichiers, la collecte et l'exploitation à distance
des données à caractère personnel
et la création des profils types de per-
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