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tions en particulier dans le cadre d'enquêtes
préalables à des recrutements,
[mais] la seule connaissance, par l'autorité
administrative, de l'existence d'un
signalement dans le STIC sans rien
connaître des suites judiciaires peut
conduire sans autre forme d'examen, à
l'exclusion d'un emploi ou d'une fonction.
» [7] « A raison de plus de 50 000
interrogations par jour sur ces bases de
données, difficile de repérer les
abus. » [5]
« Cette situation risque de s'aggraver
d'une part avec l'élargissement considérable
de la liste des enquêtes donnant
lieu à consultation des fichiers de police
judiciaire, que consacre le décret du 6
septembre 2005, et d'autre part, avec
l'extension prévisible du champ d'application
du fichier STIC à l'ensemble des
contraventions de cinquième classe
contre les biens, contre les personnes et
contre la nation, l'État ou la paix
publique » [7]. Et « l'abandon d'épaves,
de déchets de matériaux et autres objets
transportés dans un véhicule, l'altération
ou la contrefaçon de timbre-poste [...],
etc., vaudront fichage au Stic. » [2] Et
comme « mis en cause », s'il vous plaît. Et
même s'il ne vous plaît pas.
Fin 2006, le « STIC "contient un peu plus
de 5 millions de personnes mises en
cause et Judex environ 3 millions" [16]
[..., avec] "une 'clientèle' commune" [16]
estimée à environ un million de personnes.
» [6] Ensuite...
Le « "projet Ariane" [(Application de rapprochements,
d'identification et d'analyses
pour les enquêteurs) fut signé en
novembre 2006 pour] permettre [à la
police et à la gendarmerie] de réunir
leurs fichiers respectifs. [...] Le fichier
global "va se mettre en place courant
2007, pour être opérationnel dès
2008" [17]. » [6] Pas trop tôt.
Survie surveillée 452
[1] : (Jacques Chirac, 5/12/1997, http://www.elysee.fr/el
ysee/francais/interventions/discours_et_declarations/1997/decembre/allocution_prononcee_par_m_jacq
ues_chirac_president_de_la_republique_pour_le_depot_a
ux_archives_nationales_dans_l_enceinte_du_memorial_d
u_martyr_du_juif_inconnu_des_fichiers_de_police_des_jui
fs_constitues_sous_l_occupation-paris.3732.html)
[2] : (Nathalie Raulin, « Ne souriez pas, vous êtes fichés »,
Libération, 7/4/2006, reprod in http://lists.indymedia.org
/pipermail/imc-france-paris/2006-May/0508-pc.html)
[3] : (« La Cnil dénonce les dérives de l'usage des fichiers
de police », yahoo.com, 20/4/2005, http://groups.google
.com/group/guerrelec/tree/browse_frm/month/2005-
04/b6a211cb972eeba9?rnum=41&_done=%2Fgroup%2
Fguerrelec%2Fbrowse_frm%2Fmonth%2F2005-04%3F,
d'après AFP)
[4] : (Christian Estrosi, « Rapport [...] pour la sécurité
intérieure », Assemblée nationale, 18/12/2002,
http://www.assemblee-nationale.fr/12/rapports/r0508.as
p#P812_218187, cité par renseignementsgeneraux.net,
http://www.renseignementsgeneraux.net/judex.php)
[5] : (Brigitte Rossigneux et Dominique Simonnot, « Des
fichiers de police sans foi ni loi », Le Canard enchaîné,
20/12/2006, p. 4)
[6] : (« Avec "Ariane", police et gendarmerie vont fusionner
leurs fichiers », Le Monde, 10/11/2006, d'après AFP)
[7] : (CNIL, « 26ème rapport d'activité 2005 de la
Commission nationale de l'informatique et des libertés »,
La Documentation française, 2006)
[8] : (http://www.abri.org, http://resistons.lautre.net, etc.)
[9] : (Alex Türk)
[10] : (Patricia Tourancheau, « La nouvelle carte d'identité
met la puce à l'oreille de la Cnil », Libération, 21/4/2005,
reprod. in http://www.ldh-toulon.net/article.php3?id_arti
cle=661)
[11] : (Denis Duclos, « Nouvelles techniques de fichage et
de contrôle. Qui a peur de Big Brother ? », Le Monde
diplomatique, 8/2004, http://www.monde-diplomatique.fr/2004/08/DUCLOS/11493)
[12] : (Cnil)
[13] : (résistons ensemble, « 24 millions de personnes
fichées au pays des droits de l'homme », 17/4/2006,
reprod. in http://discutaction.forumactif.com/ftopic7422.24-millions-de-personnes-fichees-au-pays-desdroits-de.htm)
[14] : (« Quand la technologie nous trahit », Le Figaro,
6/8/2005, reprod. in http://ecolesdifferentes.free.fr/MEILL
EURDESMONDES.htm)
[15] : (Albert Camus, « La Chute », 1956)
[16] : (lieutenant-colonel Jacques Plays et commissaire
Sylvain Maubé, les deux directeurs du projet)
[17] : (Michel Gaudin et le général Guy Parayre, directeurs
généraux de la police et de la gendarmerie nationale)