LIVRE 2005 - page rieuse - Free

[devinrent] les plus surveillés de l'histoire
des olympiades, avec 1,2 milliard d'euros
alloués à la sécurité. » [3]
[1] : (Cécile Chams, « Des ministres grecs sur écoutes téléphoniques
», Ligue Anti Impérialiste, 6/2/2006,
http://www.anti-imperialism.net/lai/texte.phtml?section=BNBB&object_id=24315)
[2] : (« Watergrec ? Les téléphones portables du Premier
ministre grec, des membres de son gouvernement et de
l’opposition ont été écoutés illégalement. Une enquête
judiciaire a été ouverte. », Le Figaro, 3/2/2006, d'après
AFP, reprod. in http://groups.google.com/group/guerrelec/browse_thread/thread/44f0b078b8b449b1)
[3] : (Philippe Cergel, « Scandale d'écoutes en Grèce :
l'Amérique pointée du doigt. Les portables de 46 personnalités
ont été espionnés lors des JO de 2004. »,
Libération, 4/2/2006, reprod. in http://groups.google.co
m/group/guerrelec/browse_thread/thread/44f0b078b8b
449b1)
[4] : (Rizospastis, 3/2/2006)
[5] : (Aleka Papariga, secrétaire générale du KKE, cité in
Rizospastis, 3/2/2006)
[6] : (Coalition démocratique pour les libertés et la solidarité
populaire, citée in Rizospastis, 4/2/2005)
En France, un
« radio-amateur
[... capte]
les conversations
d'une
entreprise des
environs [... Un] site de développement
de technologies de pointe [...,
qui] est sous contrat avec un groupe
international de défense aéronautique.
[... La] DST [... découvre] dans la salle de
conférence quatre rallonges électriques
multiprises, [... contenant] des microphones
à longue portée [... ;] [insoupçonnables]
pour un profane. “La technique
a déjà dix ans, s'amuse [... le]
patron d'une entreprise [... de] sécurité
et [de] contre-espionnage. Dans la multiprise,
le micro est alimenté par le courant.”
» [1]
Classique. « En voulant réparer une prise
électrique, les militants de Batasuna ont
[de même] découvert un système
d’écoutes installé dans la salle de confé-
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rences de leur local bayonnais. Le dispositif
était constitué de deux micros, deux
émetteurs, deux antennes et un transformateur
[... ;] constatation [...] faite par
un huissier de justice. » [2]
Et on « sait déjà faire bien mieux. Il existe
en fait une multitude de micros très
facilement dissimulables dans les objets
les plus inattendus, ou de stéthoscopes
capables d'écouter à travers d'épais
murs de béton. Le tout est en vente libre
sur internet, même si, officiellement, ce
matériel est réservé à l'armée, à la police
ou encore aux professionnels de la sécurité.
“Mais les clients peuvent aussi être
des entreprises privées, des médias [...
ou] des particuliers”, révèle le patron
d'une entreprise spécialisée [...]. Une
épidémie d'”écouteurisme” qui n'a
d'égale que celle du voyeurisme. » [1]
[Voir « Je passe à la télé », p. 385]
Pourquoi se gêner ? « La Loi Perben II
autorise [aux forces de l’ordre] "l’interception,
l’enregistrement et la transcription
de correspondances émises par la
voie des télécommunications" ainsi que
[... par] "tout dispositif technique ayant
pour objet, sans le consentement des
[intéressés], la captation, la fixation, la
transmission et l’enregistrement de paroles
prononcées par une ou plusieurs personnes
à titre privé ou confidentiel, dans
des lieux ou véhicules privés ou publics,
ou de l’image d’une ou plusieurs personnes
se trouvant dans un lieu privé." » [2]
[1] : (« Souriez, vous êtes filmés », Le Figaro, 6/8/2005,
reprod. in http://ecolesdifferentes.free.fr/MEILLEURDES-
MONDES.htm)
[2] : (« Des micros chez Batasuna », ekaitza, s.d.,
http://ekaitza.free.fr/978/microbatasuna.html)