LIVRE 2005 - page rieuse - Free

ciaires. D'accord, ont répondu les sociétés
de téléphonie mobile, mais comme
cela implique de renforcer [les] équipes,
[... il s’ensuit] une compensation [... de]
plusieurs millions d'euros, [...] à la charge
du ministère de la Justice. » [7]
[1] : (« Quand la technologie nous trahit », Le Figaro,
6/8/2005, reprod. in http://ecolesdifferentes.free.fr/MEILL
EURDESMONDES.htm)
[2] : (David Philippot, « 38 millions de portables, autant de
mouchards ? », rtl.fr, 27/4/2005, http://www.rtl.fr/imprimer.asp?dicid=280639&origine=/info/article.asp,
d'après
Jean-Michel Décugis, Christophe Labbé et Olivia Recasens
(avec Jean Guisnel), « Portables. Comment on vous écoute
», Le Point, 28/4/2005, n° 1702, p. 64)
[3] : (Jean Guisnel, France Info, 28/2/2004, Cf. aussi
Jérôme Canard, « Sur portables d’écoutes », Le Canard
enchaîné,, 5/12/2007, reprod. in http://khepra.free.fr/lou
p_voyou/index.php/sur-portables-decoutes/2007/12/13/)
[4] : (www.ootay.com).
[5] : (Christophe Dubois, « Les opérateurs de téléphone
accusés de bloquer les enquêtes », Le Parisien,
27/5/2002)
[6] : (« Commission nationale de contrôle des interceptions
de sécurité - 11ème rapport d'activité : 2002 », La
Documentation française, 2003, http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/034000384/0000.pdf,
p. 28)
[7] : (Véronique Brocard, « Ces puces qui nous espionnent
», Télérama, n° 2883, 14/4/2005, reprod. in
http://groups.google.com/group/guerrelec/browse_thre
ad/thread/f056aa2b92763448)
« En fait, il y a
deux types
d'écoutes [légales]
: [les
écoutes administratives,]
diligentées par le cabinet du Premier
ministre [...,] strictement encadrées
depuis l'affaire des écoutes de
l'Elysée [...,] et les écoutes judiciaires
[..., dont] la demande est faite par un
officier de police au juge d'instruction.
» [1]
« [Les] écoutes [...] administratives [...]
ne peuvent plus être autorisées [officiellement]
que dans le cadre d'un contrôle
strict et pour des cas très précis, [... surtout
pour] la sécurité nationale.
[... Les] écoutes judiciaires [..., elles, font]
l'objet d'un engouement important de la
part des juges, mais aussi des policiers
[..., car] c'est un moyen d'obtenir des
informations de manière cachée [... ;
mais elles sont légales] puisque menées
sous la tutelle d'un juge d'instruction qui
[en] prend la décision [...]. La loi
Perben II [Voir « Modèle suivi ? Allah
loupe ! », p. 331] [... les a encore plus
encouragées], puisqu'elle permet au
procureur de la République d'y recourir
pendant deux fois quinze jours, sans
passer par un juge d'instruction et en
obtenant uniquement l'autorisation du
juge des libertés. » [2]
Mais si « les magistrats sont [...] ordonnateurs
d'écoutes judiciaires [...] en
extension mal contrôlée [...], eux-mêmes
n'échappent pas à l'espionnite croissante.
» [3] [Voir « A l'écoute des magistrats
», p. 336]
« Légal donc. Mais [..., après 2001,] leur
nombre a explosé : + 460 % en quatre
ans. » [1] Les « écoutes judiciaires [...]
sont passées de 5.845 en 2001 à 27.300
en 2004 et ont coûté "84 millions d'euros
au contribuable français". » [4]
Début 2005, « 33.000 téléphones sont
officiellement sur écoutes, dont 27.000
sur écoutes judiciaires. "Des 'interceptions'
qui ramènent elles-mêmes dans leurs
filets des centaines de milliers de Français
[... qui ont] téléphoné ou [...] été appelé
par une personne écoutée" [5] » [4].
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