LIVRE 2005 - page rieuse - Free

ateurs téléphoniques du pays : AT&T,
Verizon et BellSouth. Un quatrième, la
société Qwest, a refusé [...,] estimant
que les garanties juridiques étaient insuffisantes.
» [1] La NSA « dispose [donc]
d’un accès aux centraux téléphoniques
des [principaux] opérateurs américains
du secteur des télécommunications.
Cette porte dérobée (back door) dans les
centres nerveux du réseau de télécommunication
a été mise en place sans
aucune autorisation judiciaire. » [2]
On comprend « les incitations répétées
du gouvernement américain auprès des
opérateurs téléphoniques pour qu’ils fassent
transiter le maximum de trafic par
les Etats-Unis. » [2] Car « même lorsque
l’on téléphone de Paris à Marseille, il
[... se peut] que l’appel transite [...] par
les Etats-Unis [...] via internet. Or les principaux
nœuds de transfert de données
via internet sont localisés sur le territoire
américain. » [2] Et « un ancien expert de
la NSA raconte que des responsables du
gouvernement ont encouragé ces dernières
années l'industrie de télécommunications
à écouter davantage de communications
internationales. » [4]
Cependant, Internet est encore mieux
quadrillé [Voir « La Nasse », p. 445].
[1] : (Philippe Couve, « Des dizaines de millions
d’Américains sous surveillance », RFI, 12/5/2006,
http://www.rfi.fr/actufr/articles/077/article_43664.asp,
d’après USA Today, 11/5/2006)
[2] : (Philippe Couve, « Les grandes oreilles de George
Bush », RFI, 24/12/2005, http://www.rfi.fr/actufr/articles/
072/article_40644.asp, d’après le New York Times, 17 et
18/12/2005)
[3] : (USA Today, 11/5/2006)
[4] : (« Les écoutes seraient plus étendues que ne
l'admet Washington », L'Express, 24/12/2005, d'après
Reuters, http://www.mail-archive.com/guerrelec@googlegroups.com/msg00204.html)
Il faut bien
pouvoir cautionner
ce
qu'on prétend
sur les armes
de destruction
massive... Les
« services US écoutaient [les] conversations
téléphoniques » [1] de
« Mohamed El-Baradei, le patron de
l’Agence internationale de l’énergie atomique
(AIEA) [...] afin de découvrir un
moyen de le contraindre à démissionner
[2]. C’est une manie. [...]
[En 2003, on prouvait [3] aussi] que la
National Security Agency [NSA], [...,
outre la vie privée] de Kofi Annan,
espionnait aussi [... celle] des représentants
étrangers [faisant partie des délégations
du Conseil] de sécurité [de
l’ONU], à New York » [1] et avait « placé
sur écoutes [leurs] domiciles, [leurs]
bureaux et [leurs] connexions informatiques
[...]
[En atteste] un courrier électronique
interne de la NSA [3]. [... Plusieurs] spécialistes,
dont James Bamford, auteur de
référence sur la NSA [4], ont également
indiqué qu’il leur paraissait authentique.
Des diplomates ressortissants de délégations
différentes au Conseil de sécurité
ont confirmé [...] qu’ils se savaient écoutés
avec des techniques particulièrement
sophistiquées. Les autorités étatsuniennes
se sont refusées à tout commentaire.
[...]
[La] décision aurait été prise [...] par le
Conseil de sécurité nationale, [... présidé
par] Condoleezza Rice. L’opération
aurait été mise en place dès le 31 janvier
[2005], soit quatre jours après le premier
rapport des inspecteurs en désarmement,
et devait être intensifiée après l’intervention
de Colin Powell devant le
Conseil de sécurité. Elle aurait eu pour
but de violer le secret des démarches
435 Survie surveillée