26.06.2013 Views

LIVRE 2005 - page rieuse - Free

LIVRE 2005 - page rieuse - Free

LIVRE 2005 - page rieuse - Free

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

France », p. 151].<br />

L’internationalisation de la répression au<br />

service de l’Etat privatisé des U.S.A., a<br />

encore fait de progrès depuis lors [Voir<br />

« Harmonie technique », p. 473]. Et<br />

« l’extrême droite [... a décidément changé]<br />

de tactique. Plus de recours au pronunciamento,<br />

quand le terrorisme<br />

ébranle [... la société]. Il suffit d’en manipuler<br />

les organisateurs [...] pour provoquer<br />

une réponse totalitaire de<br />

l’Etat. » [13]<br />

[1] : (Stef Janssens & Jan Willems, « L'OTAN vous voit », in<br />

Jan Willems dir., « Dossier Gladio », E.P.O. - Reflex,<br />

Bruxelles, 1991, p. 151)<br />

[2] : (Hugh O'Saughnessy, The Observer, (Londres), trad.<br />

« Gladio, le secret le mieux gardé d’Europe » in Courrier<br />

International, n° 85, 18/6/1992, pp. 8-10)<br />

[3] : (Document cité par Roberto Chiodi in « Gelli et<br />

Kissinger », l'Espresso, 25/11/1990)<br />

[4] : (François Vitrani, « L'Italie, un Etat de "souveraineté<br />

limitée" ? », Le Monde diplomatique, 12/1990, p. 3)<br />

[5] : (Thierry Meyssan, « Stay-behind : les réseaux d'ingérence<br />

américains », Notes d'information du Réseau Voltaire,<br />

20/8/2001, http://www.voltairenet.org/article8691.html)<br />

[6] : (Stef Janssens & Jan Willems, « La matraque de<br />

l'OTAN », in Jan Willems dir., op. cit., pp. 147, 149)<br />

[7] : (R. Cantore, « Gladio, nomi e cognomi », L’Européo,<br />

23/11/1990, p. 10)<br />

[8] : (Yves Cartulyvels, « La confirmation officielle de l’existence<br />

du réseau Gladio et de l’intervention clandestine<br />

américaine en Italie », in Jan Willems dir., op. cit., p. 128)<br />

[9] : (Appendice 3 de l’annexe N Affaires civiles, Uscinceur<br />

Oplan n. 100-1 : « Accord sur le statut des forces rappelées<br />

d’urgence »)<br />

[10] : (Jean-François Brozzu-Gentile, « L'Affaire Gladio, les<br />

réseaux secrets américains au cœur du terrorisme en<br />

Europe », Albin Michel, 3/1994, p. 199)<br />

[11] : (Gilles Perrault, « Du service secret au gouvernement<br />

invisible », Le Pavillon, 9/1970, p. 26)<br />

[12] : (Actualités soviétiques, 6/2/1978, cité par Jean-<br />

François Brozzu-Gentile, op. cit., pp. 96-97)<br />

[13] : (L’Express, 15/11/1990, cité par Jean-François<br />

Brozzu-Gentile, op. cit., p. 97)<br />

Dans les derniers mois de la Seconde<br />

Guerre mondiale, un service de<br />

contre-espionnage américain, la<br />

branche X2 de l'OSS (Office of<br />

Strategic Services [ancêtre de la CIA]),<br />

fut chargé de localiser les agents<br />

nazis restés sur place après le repli de<br />

la Wehrmacht : les "stay-behind"<br />

[reste-en-arrière]. Plutôt que de les<br />

arrêter et de les fusiller, [… il fut décidé]<br />

d'en retourner le plus grand<br />

nombre et de les enrôler en vue de la<br />

Guerre mondiale suivante, celle qui<br />

opposerait le "monde libre" au "péril<br />

communiste" [1]. [...]<br />

Cette opération débuta en Italie avec le<br />

retournement du chef des escadrons de<br />

la mort (Decima Mas ["une unité d’élite<br />

mussolinienne" [2]], le prince Valerio<br />

Borghese, qui révéla les noms de ses<br />

agents pour les sauver. [Voir « Enfants<br />

de Salo à la botte de l’oncle Sam », p. 62]<br />

[... Les] stay-behind français furent identifiés<br />

et recrutés après le retournement<br />

du secrétaire général de la police, René<br />

Bousquet.<br />

À la capitulation de l'Axe, l'opération fut<br />

étendue à l'Allemagne elle-même jusqu'à<br />

retourner le général Reinhard<br />

Gehlen, ex-chef du service secret de la<br />

Wehrmacht sur le front de l'Est. [Voir<br />

« Gai Gehlen », p. 93] » [3]<br />

« Les agents nazis, fascistes et oustachis,<br />

dont les fonctions étaient publiques ne<br />

pouvaient être réemployés en Europe. Ils<br />

furent donc déplacés en Amérique latine<br />

où ils pouvaient être utilisés [Voir « On<br />

scandait "le fascisme ne passera pas" ? Le<br />

43 L’Empire du bien en général

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!