LIVRE 2005 - page rieuse - Free

La « NSA
[National security
agency] [1]
(l’agence fédérale
de renseignement
la plus
secrète et la plus riche des Etats-
Unis » [2], « dont ni les effectifs réels, ni
les budgets ne sont connus) est considérée
comme l’un des organismes les plus
en pointe [... pour] l’extraction de données.
Elle est capable de collecter des
masses considérables d’informations
mais aussi et surtout d’extraire de cette
masse l’information pertinente. » [3]
« Créée au temps de la Guerre froide
pour espionner l’Union soviétique et ses
alliés, cette agence de renseignement,
dont l’existence même a longtemps été
niée par les autorités américaines, s’est
fait une spécialité des écoutes téléphoniques
et [... du décodage] des messages
codés » [3].
L'Agence connaît bien l'Europe.
« Desmond Perkins, le responsable du
chiffrement de Bruxelles, a confié sereinement
devant le Parlement Européen
que la vérification des systèmes de cryptage
de Bruxelles, utilisés pour les communications
extérieures, avait été
confiée à la National Security Agency
(NSA). » [4]
[1] : (http://www.nsa.gov)
[2] : (Philippe Couve, « Les grandes oreilles de George
Bush », RFI, 24/12/2005, http://www.rfi.fr/actufr/articles/
072/article_40644.asp, d’après le New York Times, 17 et
18/12/2005)
[3] : (Philippe Couve, « Des dizaines de millions
d’Américains sous surveillance », RFI, 12/5/2006,
http://www.rfi.fr/actufr/articles/077/article_43664.asp,
d’après USA Today, 11/5/2006)
[4] : (« Bruxelles ou comment confier ses clés au
voleur... », infoguerre, 2/3/2001, http://www.infoguerre.com/article.php?op=Print&sid=255,
d'après Libération,
1/3/2001)
« Echelon est
le produit du
pacte Ukusa,
signé au tout
début de la guerre froide par les Etats-
Unis et le Royaume-Uni - qui furent rapidement
rejoints [en 1948] par le
Canada, l'Australie et la Nouvelle-
Zélande. » [1] Le « réseau Echelon [est]
animé par la National Security Agency
(NSA) en collaboration avec les services
anglo-saxons » [2] (« le GCHQ britannique,
le DSD australien, le GSB néozélandais
et le CSE canadien » [3]). « Ce
partenariat [...] permet à chacun de ces
pays d'éviter le contrôle judiciaire en
demandant aux pays partenaires d'épier
leurs propres citoyens. » [4]
Echelon dispose de « bases d’écoutes
[...] installées dans divers points du
globe » [3], « de 30.000 ingénieurs, 120
satellites, 2 sous marins [et] "peut [déjà
courant 2000] filtrer jusqu'à 2 millions
de conversations, fax ou e-mail à la
minute soit près de 3 milliards par jour"
soit plus que le contenu de la plus grande
librairie du monde, celle du Congrès
US. [...]
L'an 2000 a vu la mise à jour de
"Carnivore" [5] [... ; ce] pendant civil
[d'Echelon] opéré par le FBI [dispose,
lui,] d'une capacité de traitement de
1 million de communications par [seconde]
[6] » [2], soit 30 fois plus qu'Echelon.
« L'écoute et l'analyse routinières des
conversations téléphoniques, fax et
courriers électroniques permettent de
rapporter vers la National Security
Agency (NSA) américaine quantité d'informations,
secrètes ou non, concernant
l'ensemble des domaines d'intérêt stratégique
: données économiques, straté-
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