LIVRE 2005 - page rieuse - Free

peaux, les sols vivants pour les plantes, la
maîtrise de leur travail pour les paysans, la
relation consommateur-producteur. » [1]
« La vache folle [Voir Liquidation Totale
n° 1] a servi d'alibi au puçage des animaux.
Étiquettées, codebarisées, fichées,
les bêtes sont désormais implantées
[...] On puce d'abord les animaux
d'élevage (sécurité alimentaire), les animaux
sauvages (lutte contre les trafics),
[et] les animaux domestiques » [1] puisqu'on
nous prouve que c'est mieux :
« "[...] La puce est très pratique par rapport
au tatouage [...] ; la lecture peut se
faire à distance, ce qui est avantageux à
l'égard des animaux apeurés ou nerveux
; elle est invisible, infalsifiable et
permanente [...]. Le fichier sera mondial,
l'animal pourra être facilement identifié
aux frontières et à l'étranger. [... Or,] il
est obligatoire que tous les chiens et
chats de plus de quatre mois soient identifiés.
N'hésitez donc pas à le faire, c'est
rapide et sans douleur." [4] [...] Ainsi le
territoire est-il peu à peu maillé, les lecteurs
de RFID étant implantés partout
[...] : pompiers, gendarmes, douaniers,
[...] refuges, fourrières, [...] cabinets et cliniques
vétérinaires français. [...] Vous ne
feriez pas à votre chien ce que vous refuseriez
qu'on vous fasse, n'est-ce pas ? » [1]
« Scott Silverman, Chairman de la société
VeriChip Corporation [5] a [...] proposé
[...] que ces puces [soient] utilisées
pour contrôler les flux migratoires : une
Verichip [... serait implantée] dans le
corps des travailleurs immigrés, avant
qu'ils ne viennent aux Etats-Unis [...]. Il
suffirait par exemple d'exiger la présence
de cette puce pour donner le feu vert à
la frontière "[...] il s'agit d'une technologie
appropriée qui peut être employée
entre autres, pour s'assurer que des travailleurs
immigrés entrant et sortant des
Etats-Unis, sont correctement enregis-
trés" [6] [...]. Une mesure idéale donc
[...] et qui trouverait aussi "une place au
niveau de l'employeur" [6]. [...]
Verichip a reconnu, à demi-mot, faire du
lobbying à Washington [... mi-2006,]
alors que le Sénat américain discute [...]
une nouvelle loi en la matière. [... Même
si, par ailleurs,] Jim Doyle, gouverneur
du Wisconsin, a signé une loi qui [...]
interdit pénalement le fait d'exiger d'une
individu l'implantation d'une micropuce
sous la peau. L'amende [...] a été fixée à
un plafond de 10 000 dollars » [7]. Les
prix vont baisser.
Car c'est aussi un must : « au Mexique, le
ministre de la Justice et 200 de ses collaborateurs
se sont fait injecter une puce
pour contrôler l'accès aux zones sensibles
où des documents confidentiels
sont conservés. » [8]
Un must en haut comme en bas. « La
discothèque Baja Beach Club à
Barcelone » [9] dont « le directeur [...],
Conrad Chase, propose à sa clientèle de
se faire implanter sur-le-champ une puce
électronique dans le bras [ou l'épaule] -
un moyen sûr d'être identifié et de payer
ses consommations. » [10] « Ils sont identifiés
dès leur arrivée dans le club, leurs
consommations déduites du crédit dont
ils disposent. » [9]
« Verichip a encore des alliances avec
417 Survie surveillée