LIVRE 2005 - page rieuse - Free

On « agite
le spectre
du terrorisme
pour imposer
la généralisation
d'étiquettes destinées
aux supermarchés [Voir « Distribution
de RFID », p. 400] [...]. "C'est une nouvelle
mesure de sécurité 'embedded'
['intégré', 'implanté'] dans l'économie
américaine". [...] Combien faudra-t-il de
temps avant que la "puce" RFID passe de
l'implantation économique à l'implantation
cutanée ? » [1]
Car la carte nationale d’identité électronique
(CNIE) obligatoire avec puce RFID
[Voir « L'Ines paierait ? », p. 378] « appelle
la puce sous-cutanée, véritable équivalent
civil du marquage des criminels
récidivistes au fer rouge jusqu’en 1832
en France, ou à l’encre indélébile en
Grande-Bretagne au XIX e siècle. [...]
Certes, nous n’en sommes pas [encore] à
l’implant obligatoire » [2]. Hâtons nous !
« Verichip [3] [...] est le spécialiste mondial
des puces par radiofréquences et de
la traçabilité. Le roi du tag [...] sous la
peau, n'est jamais très loin lorsqu'il s'agit
de pucer à tout va. » [4] C'est la « petite
entreprise américaine Applied Digital [5],
[... qui] a créé la puce Verichip – injectable
sous la peau ! –, qui permet de pis-
ter les personnes... » [2] « En juillet
[2004], Applied Digital indiquait avoir
[déjà] vendu environ 7.000 de ses
Verichips [..., dont] 1.000 [avaient] été
injectées dans des corps humains [...].
"On va d'abord mettre une puce aux
personnes qui sont régies par les institutions,
car elles sont prisonnières et on a
un pouvoir sur eux. Mais viendra ensuite
le tour des grands-mères atteintes de
sénilité." [6] » [7]
« Verichip [... a déjà de multiples applications
:] suivi des enfants dont les
parents craignent l'enlèvement, patients
de dizaines d'hôpitaux américains portant
en eux leur dossier médical numérisé,
clients branchés de boîtes de nuit
espagnoles et hollandaises pour payer
leur conso sans sortir de monnaie,
employés de banque australiens obligés
de se faire scanner le bras pour accéder
à leur poste, etc. Sans oublier les morts
du cyclone Katrina ; les techno-fans qui
se font pucer pour sécuriser l'ouverture
de leur maison ou de leur voiture; et les
projets multiples de puçage des malades
psychiatriques, des SDF, des enfants dès
la naissance [8]. » [9]
« Le cabinet d'études américain
Datamonitor estime ce marché à 6 milliards
de dollars en 2010. » [10] Etant
« donné le nombre croissant de scanners
RFID qui vont se développer un peu partout
dans notre vie quotidienne, les
risques de dérapage sont très important
[11]. Sans compter qu'une fois en
place, difficile de retirer une puce. [...]
Enfin [...,] la loi américaine Patriot Act
[Voir « Dernier acte patriotique », p. 329]
[...] demeure floue concernant les types
d'informations qui sont protégés, ou
d'ores et déjà en circulation... [11] » [7]
[1] : (Marc Olanié, « RFID et cartes d’identité électronique,
welcome, Big Brother », Réseaux et Télécoms, 14/4/2005,
http://www.reseaux-telecoms.com/cso_btree/05_04_14_
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