LIVRE 2005 - page rieuse - Free

tanément n'importe où dans le
monde." [6] [...] Dans les laboratoires
Auto-ID, créés par le MIT et une centaine
de grands groupes (Procter & Gamble,
Gillette, Carrefour, Coca [Voir « Caca
collé », p. 543], Nestlé, le Département
de la Défense américaine [Voir
« Légitime dépense », p. 652]), les chercheurs
étudient la création d'un
"Internet des objets" pour centraliser les
données transmises par les millions de
RFID en circulation.
Une toile qui localisera chaque objet et
racontera sa vie - il est passé par là,
repassé par ici - et qui permettra aux
choses de communiquer entre elles, éliminant
enfin l'intervention humaine
» [7] : « Le réfrigérateur passera luimême
commande au supermarché du
coin » [1] ; la « machine à laver [choisira]
le programme selon les vêtements » [7].
La « porte de la maison
s'ouvrira toute seule
au passage du propriétaire,
[... mais pas des]
inconnus. "Elle pourrait
laisser sortir le
chien mais ne le laisserait
pas en ramener
cinq autres à la maison"
[8] » [1] ; « l'ordinateur
enregistrera le
texte écrit par le
stylo... [9] » [1] ; « la
puce sous-cutanée
[Voir « Very cheap », p. 415] enverra ses
données à un appareil médical [...]
[Un] spécialiste américain en informatique
[...] annonce que les téléphones
décrocheront tout seuls, sauront filtrer
les appels, "répondre comme un majordome
anglais ou une secrétaire de direction
et, le cas échéant, alerter la 'chose'
la plus proche de vous pour vous prévenir
discrètement". » [1]
Un « portable [ Voir « Devine d'où j't'appelle
! », p. 439] de Nokia avec lecteur
RFID [sert déjà] pour inventorier les
objets "taggés" autour de nous et transmettre
ces données à distance [10] » [7]
« Il ne suffisait pas que nous fussions
connectés et joignables en permanence
par téléphone portable, mails, SMS ou
Will ; avec les RFID nous devenons nousmêmes
des objets communicants. Des
objets. Que nos maîtres suivent à la
trace, dont ils analysent les comportements,
contrôlent les mouvements pour
mieux les "gérer". » [7]
« "Nous sommes en train de créer une
intelligence qui permet à ces choses
de discuter derrière notre dos" [11],
résume [un] chercheur chez Sun
Microsystems. » [1] Tout un réseau très
finement maillé, « capable de détecter,
en surveillant les RFID disséminés dans la
nature, tous les comportementsatypiques
des clients porteurs
de ces "étiquettes
radio". Ceux
- les comportements -
qui caractérisent un
acte probablement
criminel, ou "pas
comme on pourrait
s'y attendre" [...] !
Mais [...] il faudrait
que tous les RFID
[restent] actifs au sortir
des magasins, et que l'on puisse
concentrer leur géolocalisation en une
formidable base de données analytique
le "trajet" de chaque RFID. Ce [...] projet
nommé The Snorting Door Project [12]
[..., conçu par] une ancienne barbouze
de la CIA embauchée par SAP [13]. A
l'exception de SAP [14], les principaux
usagers potentiels de ce formidable outil
de flicage refusent de commenter ou
413 Survie surveillée