LIVRE 2005 - page rieuse - Free

« Promise à
des taux de
croissance fulgurants,
la technologie RFID ne [devait]
passer en phase industrielle qu'en
2006, prioritairement dans les secteurs
de la logistique et des flux de marchandises.
» [1]
Le « cabinet In-Stat [2] confirme [début
2005] que "ces prochaines années, le
plus gros segment RFID sera celui des
emballages et de la chaîne d'approvisionnement.
Il utilisera le plus grand
nombre d’étiquettes d'ici à 2009". Une
enquête réalisée par Intermec [3] en
octobre [2004] auprès de 600 responsables
logistiques, dans six pays
d'Europe, [... indiquait alors] que 35 %
d'entre eux [avaient] déjà testé la technologie
RFID ou [envisageaient] de le
faire. Ce sont les fabricants industriels
qui se [montraient] les plus intéressés,
19 % d'entre eux ayant déjà testé
la RFID et 12 % envisageant de le
faire. » [1]
« En France, à la différence d'autres pays
en Europe ou dans le monde, on ne distingue
pas de société leader sur la technologie.
[... Un] rapport publié par SAP
("Etude Sûreté et Traçabilité du transport
de marchandises") dans le cadre du
programme interministériel PREDIT
(Programme national de recherche et
d'innovation dans les transports) [...] distingue
les "pionniers dominateurs",
comme Wal-Mart [Voir « Distribution de
RFID », p. 400] ou le Département américain
de la Défense, [...] qui communiquent
et lancent des projets de grande
ampleur, tirant le marché derrière eux
[... ;] "les pragmatiques" [qui] observent,
engagent des prototypes de faible
Survie surveillée 410
ampleur et communiquent peu. Enfin,
[...] "les conservateurs", qui "prennent le
risque de se voir dominés par leurs
concurrents".
En France, l'étude précise que les
acteurs appartiennent essentiellement à
la seconde catégorie et déplorent le
manque d'entreprises de type dominateur
sur le marché national. Un point
confirmé par Intermec [3]. "Nous travaillons
sur les gros projets, Wal-Mart ou
Metro. En France, nous avons des clients
qui s'y intéressent mais souhaitent que
cela reste confidentiel [...]." [4] » [1]
Sobriété.
« IDTechEX [5] a estimé, en décembre
2005, à 2,4 milliards le nombre de puces
RFID mises en service depuis leur invention
» [6]. En seraient restées « 1,3 milliards
en 2005 [7] » [8].
« D'après les études [de 2005] des cabinets
spécialisés, le marché RFID [devait
donc] exploser à partir de 2006, [grâce à
EPC Generation 2 [Voir « Une - Deux »,
page précédente], avec des prévisions
atteignant 10 à 20 milliards d'objets
pucés en 2008 [9], et 33 milliards en
2010 [7] » [8] soit, « sauf révolte, [...]
cinq par être humain » [8].
« Le modèle le plus courant est [...] la
puce utilisant la fréquence 13,56 MHz
(haute fréquence ou HF) [..., qui] offre
théoriquement 56 cm de portée maximum.
» [10] « Le prix de gros des
modèles à 13,56 MHz est [encore]
de 0,50 euro l'unité [en 2004]. Un tarif
déjà prohibitif pour certains industriels
[11] » [10].
« "En 2005, les étiquettes passives coûtaient
entre 17 et 20 cents de dollar [soit
environ 15 centimes d'euro. En 2006,
elles coûtent] moins de 10 cents, soit
environ 8 centimes d'euro." [12] Les projections
des cabinets d'analyse intègrent
les effets de cette baisse rapide des