LIVRE 2005 - page rieuse - Free

ner les zones sur lesquelles on pourrait
en toute quiétude [...] mettre des étiquettes
radio [RFID, mais pas] dans les
supérettes du plateau du Larzac ou à
proximité de Taverny ou de la rade de
Toulon. [... On ne pourrait] utiliser les
étiquettes radio [RFID que] dans certains
cas ou certains lieux [...] sous certaines
conditions [...] susceptibles de
changement, selon les besoins de la
défense... » [5]
Le « réglement en usage concernant les
puces RFID [6] a donc [dû] être
assoupli » [7], « par la voix de Michèle
Alliot-Marie, ministre de la Défense et de
François Loos, ministre délégué à
l'Industrie, [... pour] permettre son développement
et son utilisation sur l'ensemble
du territoire, y compris les DOM-
TOM.
Les ministres [ont] donc [mis] à contribution
le Bureau Militaire National des
Fréquences (BMNF) et la Direction Générale
des Entreprises qui a lancé en janvier
[2006] une étude [8] [... La] décision
d'assouplissement de la réglementation
Survie surveillée 408
[devait] être entérinée [... par] la
Commission de Planification des
Fréquences de l'Agence Nationale des
Fréquences (ANFR) » [7].
« Au final, c'est l'ARCEP [9] (autorité de
régulation des communications) qui [...
validait] l'étude [le 25 juillet] 2006 [...],
cette décision d'assouplissement de la
réglementation [devant] être entérinée
[... par l’ANFR] » [10]. En septembre
2006, le « gouvernement ouvre la bande
865-868 MHz aux RFID » [11] pour permettre
leur montée en puissance.
« Selon des modalités [qui avaient été]
fixées par la Commission Européenne
des Postes et Télécommunications
(CEPT), les interrogateurs pourront
[donc émettre] jusqu'à une puissance de
2 watts. Une restriction aux alentours
des sites militaires sensibles [restant] toutefois
envisagée. » [10] Mais la belle
Europe avance.
[1] : (Michel Alberganti, « Mille milliards de mouchards »,
Le Monde, 2/6/2006, http://www.lemonde.fr/web/articl
e/0,1-0@2-3230,36-778575,0.html)
[2] : (Pièces et main d'œuvre (Grenoble), « Les nanos, ça
sert à faire la guerre. RFID : la police totale », Etat
d'Urgence, n° 1, 30/5/2006. pp. 8-10, http://www.anarkhia.org/article.php?sid=865)
[3] : (Cf. « RFID. Le code à barres ultime ! », Science & Vie,
n° 1039, 4/2004, pp. 48-51 et http://www.poletracabilite.com)
[4] : (Laëtitia Bardoul, « 2005 sera l'année des tests et
des pilotes pour la RFID en Europe », JDN Solutions,
15/1/2005, http://solutions.journaldunet.com/0501/050
119_rfid.shtml)
[5] : (Michel Rousseau, « RFID : le syndrome français », silicon.fr,
2/6/2005, http://www.silicon.fr/getarticle.asp?ID=
10104)
[6] : (http://www.generation-nt.com/actualites/11574/rfididtechex-puces)
[7] : (Yannick A., « La réglementation RFID va évoluer en
France », generation-nt.com, 15/2/2006, http://www.generation-nt.com/actualites/12098/rfid-etudearcep)
[8] : (« Les technologies de radio-identification (RFID) :
Enjeux industriels et questions sociétales. Rapport de
mission du Conseil Général des Technologies de
l'Information », 1/2005, www.csti.pm.gouv.fr/elements/R
apport_RFID_janv05.pdf)
[9] : (www.arcep.fr)
[10] : (« L'utilisation de la bande 865-868 MHz pour les
étiquettes électroniques à radiofréquence (RFID) sera
bientôt ouverte sur tout le territoire national »,
10/2/2006, http://www.edubourse.com/finance/actualites.php?idActus=26361)