LIVRE 2005 - page rieuse - Free

terrain lui-même, en économisant les
observations aériennes. Lors d'un récent
congrès, [on évoqua le] marché aux
fleurs d'Amsterdam [..., où] des dizaines
de milliers de bacs à fleurs doivent être
localisés et surveillés en permanence afin
de garantir la qualité des produits. » [4]
Avec la poussière numérique, aidons la
Nature à rester rieuse !
Des malveillants s'interrogent : est-ce
que « ces accumulations d'ondes hertziennes
(portable, Wifi, RFID, [...]) menacent
[la] santé ? [Ces] milliards de puces
électroniques disséminées [notamment]
dans les décharges ne [vont-elles] pas
polluer plus encore les sols et les nappes
phréatiques ? » [2] Et les organismes ?
Mais « l'intérêt principal des RFID [est]
pour leurs utilisateurs : recueillir et stocker
des millions de données - une richesse
dans la société de l'information ; une
source de pouvoir dans la société de la
domination. » [2] Si c'est pour une
bonne cause...
[1] : (Laëtitia Bardoul, « 2005 sera l'année des tests et
des pilotes pour la RFID en Europe », JDN Solutions,
15/1/2005, http://solutions.journaldunet.com/0501/050
119_rfid.shtml)
[2] : (Pièces et main d'œuvre (Grenoble), « Les nanos, ça
sert à faire la guerre. RFID : la police totale », Etat
d'Urgence, n° 1, 30/5/2006. pp. 8-10, http://www.anarkhia.org/article.php?sid=865)
[3] : (Peter Richards, chef des solutions pour le marketing
et l'industrie financière chez British Telecom's)
[4] : (Michel Alberganti, « Mille milliards de mouchards »,
Le Monde, 2/6/2006, http://www.lemonde.fr/web/articl
e/0,1-0@2-3230,36-778575,0.html)
[5] : (Guiseppe Zaccaria, chez Tagsys)
[6] : (Véronique Brocard, « Ces puces qui nous espionnent
», Télérama, n° 2883, 14/4/2005, reprod. in
http://groups.google.com/group/guerrelec/browse_thre
ad/thread/f056aa2b92763448)
[7] : (Cf. www.incomcorporation.com)
[8] : (Marc de Fréminville)
« Dès 1944,
les avions
étaient identifiés
par radiofréquences. » [1]
« Le premier brevet lié aux RFID date
de 1969 » [2] « Jusque dans les années
1980, la technologie reste militaire ou
dédiée à la sécurité des sites "sensibles",
nucléaires entre autres. Ensuite
le secteur privé la commercialise pour
l'identification du bétail [Voir « Ça y
est : Saillie ! », p. 402], avant d'étendre
son usage et de standardiser les équipements
[3]. » [2]
Son usage progresse. « Les fournisseurs
de l'armée US doivent utiliser la RFID sur
les marchandises et les palettes [...,
depuis] janvier 2005 » [4]. Pourtant, l'armée
française restreint son utilisation !
« Alors que les États-Unis exploitent
désormais des dispositifs RFID 4 watts et
que l'Europe s'y met, la France invoque
la défense nationale pour jouer les [...
exceptions. En 2005,] il n'est [...] pas
question de dépasser la limite de puissance
du 0,5 watt, ce qui pour l'utilisation
sur le terrain est très restreignant [...
Mi 2005,] l'armée n'avait toujours pas
testé la technologie 2 watts et [...] le 0,5
watt était encore [... d'une] utilisation
problématique. Car [...] une partie de [ la
bande UHF] est employée par les militaires
pour le guidage de certains missiles
[..., comme le] missile Cora qui
exploite la fréquence 0,5 watt des étiquettes
radio de première génération
[Voir « Une - Deux », p. 409].
Or, [...] il est primordial de pouvoir tester
à coup sûr un système de guidage de
missiles [...,] plutôt que de [... permettre
une surveillance intime] grâce à l'utilisation
de la RFID. La solution médiane proposée
par l'armée [... serait] de détermi-
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