LIVRE 2005 - page rieuse - Free

cements des voyageurs" [...] "Les informations
sur les passages aux valideurs
sont uniquement utilisées par un système
automatisé de détection de la fraude,
et [elles] sont automatiquement
détruites au bout de 24 heures". » [7]
« Le Stif garantit [encore] que ces informations
"ne sont pas inscrites sur la puce
mais sur le fichier de gestion", et qu'elles
"sont traitées de façon complètement
indépendante des données de validation".
» [7] Alors, rassurés ?
Pour « bénéficier d'un pass Navigo anonyme,
avec lequel aucune trace des
voyages ne sera mise en mémoire, le
client RATP [ou SNCF] devra débourser
cinq euros [6] » [7]. « Une alternative
[qui a finalement été] proposée à ceux
qui ne souhaitent pas figurer dans les
fichiers commerciaux. Mais uniquement
[depuis] 2006. [... Une] carte pour les
voyageurs occasionnels, [dite] "carte
Navigo non personnalisée" [... coûtant]
cinq euros, correspondant à son coût de
fabrication selon le Stif. Le Syndicat justifie
cette démarche par "un souci de lutter
contre le gaspillage". Il ne veut pas
qu'un "voyageur occasionnel puisse
chaque fois qu'il en a besoin demander
une nouvelle carte sans en supporter le
coût". » [7] Pollueur payeur. La vie privée
a un prix à la hausse. Achetez en !
[1] : (Eric Delaneau)
[2] : (Laëtitia Bardoul, « 2005 sera l'année des tests et des
pilotes pour la RFID en Europe », JDN Solutions,
15/1/2005, http://solutions.journaldunet.com/0501/050
119_rfid.shtml)
[3] : (« Quand la technologie nous trahit », Le Figaro,
6/8/2005, reprod. in http://ecolesdifferentes.free.fr/MEILL
EURDESMONDES.htm)
[4] : (Pièces et main d'œuvre (Grenoble), « Les nanos, ça
sert à faire la guerre. RFID : la police totale », Etat
d'Urgence, n° 1, 30/5/2006. pp. 8-10, http://www.anarkhia.org/article.php?sid=865)
[5] : (Big Brother Awards France, « [Prix Orwell 2002]
Nom du nominé : Carte TECELY (SYTRAL, Lyon) »,
http://www.bigbrotherawards.eu.org/2002/candidats/in
dex.php?de=1&&id=54)
[6] : (Le Parisien, 17/12/2004)
[7] : (Estelle Dumout, « Cartes Navigo : cinq euros pour
ne pas figurer dans un fichier commercial », ZDNet
France, 28/12/2004, http://www.zdnet.fr/actualites/telecoms/0,39040748,39195591,00.htm)
[8] : (Michel Alberganti, « Mille milliards de mouchards »,
Le Monde, 2/6/2006, http://www.lemonde.fr/web/articl
e/0,1-0@2-3230,36-778575,0.html)
[9] : (Christophe Pallez, secrétaire général de la Cnil, entretien
avec France-Info, 17/12/2004)
« Des projetsémergentégalement
dans
les secteurs
de la santé, des transports ou de la
sécurité » [1]. Les utilisations sont
légions. Ainsi, la « Bibliothèque du
Vatican [...,] qui regroupe plus de 2
millions d’ouvrages a adopté les étiquettes
RFID pour identifier et gérer sa
collection » [1].
« Dans les bibliothèques françaises
[aussi], on équipe les livres : l'enregistrement
de vos emprunts se fait au passage
du portique de sortie. [...] Mais [on
revendique] encore : suivi des bagages
dans les aéroports ; identification des
véhicules, des produits de luxe et des
médicaments (contre la contrefaçon) ;
ouverture contrôlée des portes électroniques
; remplacement des badges, passeports,
visas et cartes d'identité électroniques
; gestion des livraisons pour l'armée
; traçabilité alimentaire » [2] [Voir
« Ça y est : Saillie ! », p. 402].
La puce RFID, incorporée dans divers
papiers d'identité [Voir « L'INES paierait
? », p. 378], saute de carte en carte.
« Mobil, McDonald’s, Mastercard (USA)
[... utilisent des] cartes de paiement à
puce RFID (SpeedPass dans les pompes à
essence Mobil, OneSMART PayPass pour
Mastercard). [La] Nagoya Bank (Japon)
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