LIVRE 2005 - page rieuse - Free

chandises" [1]. » [2]
C'est de plus en plus dans l'air pour la
gestion des flux. Le « British Airport
Authority (Angleterre) [a déjà un système]
de gestion des taxis pour l'aéroport
d'Heathrow, capable d'identifier à la fois
les taxis et les conducteurs. [... Pour]
Airbus (France) [..., l'étiquetage] des
pièces d'avion [se fait] avec des puces
RFID. [Le] Sernam (France) [a un projet]
de suivi de colis sans contact entre les
fabricants et les clients finaux. [...] Delta
Airlines (USA) [a des tests] en cours pour
la gestion des bagages » [2], etc.
« On [...] retrouve [... aussi la RFID] au
travers des cartes de transport comme
Navigo » [3], « votre passe de métro parisien,
ou Avan'Tag, pour le tram grenoblois,
que vous ne sortez plus de votre
sac pour valider. » [4] Ou la « carte à
puce sans contact "Técély" [qui] sert
depuis le 1 er juillet [2002] de sésame
électronique au réseau de transport
public de Lyon » [5].
« Ou le passe sans contact des autoroutes,
qui débite votre compte. Ou
encore le forfait de ski de Chamrousse,
validé lui aussi à distance dans la queue
du télésiège. Trop pratique. À condition
d'admettre que chacun de vos déplacements
soit enregistré » [4].
« La polémique au sujet du "pass
Navigo" de la RATP a soudainement
rebondi [6] [... fin 2004. Car] la RATP,
sous l'impulsion du Syndicat des transports
d'Île de France (Stif), [devait généraliser]
à partir de l'été 2005 ses cartes
Navigo, ces titres de transports munis de
puces électroniques radio (RFID) et
capables de stocker des données personnelles.
Déjà utilisées en titres
annuels, elles [devaient] progressivement
remplacer les [...] "Cartes Orange"
(mensuelles ou hebdomadaires) [alors]
en service. » [7]
Survie surveillée 404
« Pour bénéficier d'un pass Navigo, les
clients [doivent] toutefois remplir une
fiche signalétique, avec nom, prénom,
adresse et téléphone. Et donc figurer
dans le fichier commercial de la RATP
ou de la SNCF [... C'était] déjà le cas
[en 2004] pour les 1,2 millions d'utilisateurs
de forfaits Imagine'R et Integrale,
pour lesquels Navigo a déjà été introduit
depuis [2001] » [7]. Montée en
puissance.
« Etape marquante, le 22 mai [2006], la
généralisation [... de] Navigo [...] a
consacré l'entrée des puces radio dans la
poche des Franciliens. Chacun de leurs
voyages sera, désormais, répertorié et
identifié. Les entreprises ASK et Axalta,
qui fabriquent les Navigo, [tablaient] sur
la production de 4,5 millions d'unités
[pour] 2007.
Au cœur du passe sans contact, une
puce [... RFID]. Mais le système Navigo
intègre également des ordinateurs et
des bases de données. Pour lutter contre
la fraude, les informations sur chaque
voyageur seront conservées un certain
temps. Anodin et pratique, Navigo
marque en fait l'entrée dans un nouvel
univers constellé de puces communicantes.
En perspective, la surveillance
permanente de chacun des gestes des
citoyens grâce aux objets transformés en
mouchards. » [8]
Dès fin 2004, la « Cnil [... s'indigna] [Voir
« La Cnil peut peu », p. 453] "Chaque
fois que l'on met en place un système de
carte à puce qui permet de tracer des
déplacements, il faut proposer aux gens
une alternative, qui est l'alternative de
l'anonymat. Cette alternative doit être
gratuite" [9] [...].
La controverse a pris tellement d'ampleur
que le Stif a dû sortir un communiqué
[...]. "Il est faux de laisser penser
qu'il sera possible de connaître les dépla-