LIVRE 2005 - page rieuse - Free

nombre, température, couleur [...].
Le groupe américain Wal-Mart, numéro un
mondial de la grande distribution, a » [6]
« "incité" 130 de ses 61 000 fournisseurs
[étasuniens] » [7], les « plus gros [...],
comme Gillette, Nestlé, Unilever » [6], « à
équiper leurs produits d'étiquettes RFID
en janvier 2005. [Début 2006], 200
nouveaux fournisseurs ont dû [... le
faire] et 300 [... autres] en janvier 2007.
[Ainsi, dit] le distributeur [...,] les
consommateurs bénéficieront d'une
meilleure disponibilité des produits [...].
S'engageant à protéger leur vie privée
en ne recueillant aucune information sur
eux, il ajoute : "Cependant, le choix de
conserver le tag ou de le jeter après
votre achat vous revient entièrement."
[8] Le consommateur utilisera-t-il
cette possibilité ? Lui sera-t-elle clairement
expliquée ? » [7]
Car « tous les industriels des puces RFID
[... répondent à] la question de la protection
de la vie privée. [... par] la possibilité
[d'inactivation] des tags [...].
L'utilisateur préserve alors son intimité
mais perd tous les profits associés aux
tags RFID : authentification, garantie,
service après-vente, maintenance... » [7]
Vous en avez besoin de ces tags !
« Déjà, [..., autre exemple,] la chaïne britannique
Tesco (2 000 magasins dans le
monde), [...] expérimente un suivi radiofréquentiel
de ses emballages » [9], avec
« RFID sur les linéaires Gillette et DVD
dans deux magasins [et un projet] en
cours pour équiper une partie de la chaïne
d'approvisionnement dans plus de la
moitié des points de vente britanniques.
» [1]
« En 2003, [...,] le projet de Gillette
[était] expérimenté à Cambridge par [...]
Tesco pour lutter contre le vol des lames
de rasoir Mach3. » [7] En effet, « Gillette
l'a incorporé à ses rasoirs pour suivre
l'état des stocks ou, peut-être, espionner
les habitudes de ses clients. » [10] Un
« tag RFID déclenchait la prise d'une
photo du client lorsqu'il saisissait un
paquet de lames sur le présentoir. A la
caisse, une seconde prise de vue permettait,
en la comparant avec la première,
de vérifier l'identité de [l'acquéreur]
[11]. Gillette aurait commandé, à
l'époque, 500 millions de tags à l'entreprise
Alien Technology. Après l'appel au
boycottage du fabricant de rasoirs par
Caspian [12], Gillette [disait renoncer],
pour au moins dix ans, aux tags RFID
dans les produits eux-mêmes, les réservant
aux palettes et cartons. » [7]
« Marks and Spencer (Angleterre) [a, lui,
des projets] RFID sur les flux alimentaires
[avec des] bacs alimentaires équipés de
tags RFID. » [1] De même, en Allemagne,
« Metro [..., pour le déploiement]
de la technologie RFID dans les
chaînes d'approvisionnement [a fait
s’impliquer] 100 fournisseurs, 269 magasins
et 8 centres de distribution [... fin]
2005. » [1]
« Metro [...] expérimente [aussi] depuis
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