LIVRE 2005 - page rieuse - Free

l’indifférence [quasi] générale. Cette
carte, a triomphé [...] Villepin, [alors
ministre de l'Intérieur,] sera
obligatoire » [8] « pour tout citoyen âgé
de plus de 12 ans. » [5] Et « payante dès
2008 ! Alors que pour le moment elle est
facultative et gratuite. » [8]
« INES [...] prévoit une puce électronique
[RFID] [Voir « Erre, affidé ! », p. 398] avec
des éléments biométriques [Voir « Label
Bio », p. 388] [... Selon Sarkozy, complétant
Villepin] : "Il y aura deux identifiants
biométriques : [...] les empreintes digitales
[... et] la photo numérisée [...]. Et
on n'a pas exclu [...] la possibilité de
rajouter un troisième identifiant [...], qui
pourrait être l'iris de l'œil." » [9]
« "Ce n’est plus un carton ou un code
secret, mais un élément intime [du]
corps qui devient un identifiant. Si on
exige de la personne comme preuve
définitive de montrer un œil, un doigt
ou un visage, [on est] marqué à vie, c’est
une révolution sociale." [10] » [5]
Le système INES « ne se situe pas dans la
banale lignée d’un "toujours plus d’identification"
[..., mais,] sous les éternels
prétextes de la fraude, du contrôle des
étrangers et de la modernisation de
l’Etat [..., il] rapproche quatre éléments
ordinairement séparés : le corps présent
des porteurs, la trace laissée par ce
corps, la carte combinant traces et informations
personnelles, et le fichier central
exhaustif gérant l’émission et la référence
des cartes authentiques.
En liant données biométriques (nouveau
nom de l’anthropométrie d’Alphonse
Bertillon) et données sociales, le projet
facilite la réalisation et l’interconnexion
de grands fichiers centralisés » [3] [Voir
« Fichiers à la fin », p. 447].
Un « magistrat honoraire, [...] ancien de
la Cnil ayant enquêté sur le fichier des
juifs, a souligné "le danger de tels
fichiers informatisés de populations avec
les adresses qui, s’ils avaient existé entre
1940 et 1945, n’auraient pas permis à
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