LIVRE 2005 - page rieuse - Free

Il n'y a encore que 13 « Etats membres
participant à "l'espace Schengen" [...],
le Royaume-Uni, l'Irlande et les 10
nouveaux pays n'en faisant pas encore
partie » [1], mais « [l'Irlande] et la
Grande-Bretagne peuvent participer à
tout ou partie de l'acquis Schengen. La
Norvège et l'Islande, [extérieures à l'UE,]
ont un statut d'associé qui leur donne
tous les droits sauf celui de participer
aux décisions » [2]. Et les « exigences [de
l’accord de Schengen] font partie de l’acquis
communautaire que les nouveaux
membres de l’Union devront intégrer
» [3] : cet « l’accord [..., signé] en
1985 par la France, l’Allemagne, le
Luxembourg, la Belgique et les Pays-
Bas [4], [...] s’est étendu » [3] tranquillement.
« La Convention de Schengen, adoptée
en 1990, garantit la libre-circulation des
personnes [... dans grosso modo]
l'Union européenne. [... Un] système de
protection de la frontière unique de cet
espace a été créé, [... avec] un mode de
transmission d'information entre les
polices des États signataires. Les législateurs
ont admis que des données nominatives
personnelles puissent être transmises
d'un État à l'autre, bien que cela
porte atteinte aux droits des individus,
[... pour compenser le fait qu’ils puissent]
bénéficier de la libre-circulation.
» [5]
« Dans le quartier du Neuhof, à
Strasbourg, un bâtiment sous haute
garde, de classe "antiterroriste", abrite
l’ordinateur central du Système d’information
Schengen (SIS) [..., qui stocke]
des millions d’informations sur les étrangers
interdits de séjour en Europe, les
criminels recherchés, les véhicules volés,
les armes et les suspects à placer sous
surveillance.
A tout instant, depuis des milliers de terminaux
installés un peu partout en
Europe, les autorités peuvent vérifier si
tel étranger est inscrit au registre du SIS.
Les chiffres [... de fin 2001] indiquaient
que la base de données Schengen
contenait plus de dix millions d’enregistrements,
dont environ 15 % concernaient
des personnes. Une analyse complémentaire
permet d’établir que 90 %
de ces dernières appartiennent à la catégorie
des "étrangers indésirables".
Il est difficile d’évaluer l’efficacité du dispositif
: officiellement, en 1999, le fichier
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