LIVRE 2005 - page rieuse - Free

Mensonge cru », Siham, 1988, p. 29)
[6] : (Edouard Masurel, « L'année 1986 dans Le Monde »,
Gallimard, Folio, 1987, p. 192)
[7] : (Le Monde, 16/12/1986)
[8] : (Encyclopédie des Nuisances, n° 10, 2/1987, p. 243)
(80, rue de Ménilmontant, F-75020 Paris)
Les
camions
de l’armée
avaient
déjà été
appelés à
la rescousse, lors de grèves dans les
transports, pour transporter les voyageurs
frigorifiés.
On peut aussi sortir les tanks… ou faire
poser une bombe. Ainsi, le 10 juillet
1985, fut organisée la destruction par
« un attentat du bateau de l'association
écologiste
Greenpeace
dans le port
d'Auckland
(Nouvelle Zélande).
Un photographe
est
tué. […On]
dévoilera [1] la
responsabilité
des services
secrets français.
L'"Affaire" provoquera
la
démission du
ministre de la
Défense,
[Charles] Hernu
». [2]
La violence
guerrière est la réponse par excellence à
la contestation. Et « l’opinion pu-blique,
qui s’élève contre une augmentation du
budget de la police, pourra souvent se
laisser persuader qu’[on] doit voter des
crédits pour le ministère de la Défense
Sécurisons un peu 362
nationale, lequel contrôle d’habitude les
forces paramilitaires sur le plan administratif.
» [3]
« Le ministère du Budget a reconnu [...]
que les dépenses militaires de la France
avaient augmenté de 9,2 % entre juillet
2002 et juillet 2003. » [4] Et on sait « que
le ministère de la défense employait, au
31 juillet [2004], 327 500 militaires et
77 397 civils. » [5]
L’armée est faite pour faire la guerre ;
mais pourquoi un gouvernement doit-il
donc faire la guerre ? La guerre était
déjà connue comme la continuation de
la politique par d’autres moyens. « Ce
n’était là [...] qu’une diplomatie renforcée,
une manière plus énergique de
négocier où les batailles et les sièges
remplaçaient les protocoles ». [6] Mais ce
principe n’est pas vrai que pour les relationsextérieures.
L’auteur Maurice
Joly le fait
dire par
Machiavel à
Montesquieu :
« A toute agitation
intérieure,
[le prince] doit
pouvoir répondre
par
une guerre
extérieure ; à
toute révolution
imminente
par une guerre
générale ; mais
comme, en
politique, les
paroles ne doivent ja-mais être d'accord
avec les actes, il faut que, dans ces
diverses conjonctures, le prince soit
assez habile pour cacher ses véritables
desseins sous des desseins contraires ; il
doit toujours avoir l'air de céder à la