LIVRE 2005 - page rieuse - Free

Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) où
elle massacre 644 habitants dans des
conditions particulièrement horribles.
À la Libération, les cagoulards de
Londres sauvent les cagoulards de
Vichy. Grâce au témoignage d'André
Bettencourt et de François Mitterrand,
Eugène Schueller est relaxé au motif
qu'il aurait aussi été résistant. L'Oréal
devient le refuge des vieux amis.
François [Mitterrand] est engagé comme
directeur du magazine Votre Beauté.
André Bettencourt rejoint la direction du
groupe. Avec l'aide de l'Opus Dei [8],
une confrérie catholique franquiste,
Henri Deloncle (frère d'Eugène) développe
L'Oréal-Espagne où il emploie
Jean Filliol. [...] En 1950, André
Bettencourt épouse Liliane, la fille
unique d'Eugène Schueller. » [3]
« François Mitterrand, dans sa jeunesse,
était [donc] un proche des dirigeants de
la Cagoule. Cela n’était probablement
pas sans signification pour lui, puisqu’il
se préoccupa avant de mourir de commanditer
à Pierre Péan une biographie
sur cette période trouble de sa jeunesse
(Une jeunesse française [...]) [9]. La
Cagoule [...], comme le DPS [Voir
« Dépèce ! », p. 174], [... était] une organisation
militaire aussi bien [... qu’un]
service de renseignement. » [10] Et sa
« proximité avec la Cagoule, vivier des
“stay-behind” français, le mettait de
plain-pied dans le microcosme atlantique.
Il a assumé la sous-traitance françafricaine,
avec un machiavélisme tortueux,
et la complicité de génocide au
Rwanda demeure la principale tumeur
non extirpée de l’histoire française
récente. » [11] « Jusqu’à sa mort,
François Mitterrand ne démérita pas de
la Cagoule ». [10] Et même après, l’aventure
continue toujours…
L’Empire du bien en général 34
[1] : (http://www.histoire.fr/vert/html/touvier/touvier02_1.htm)
[2] : (Cf. « Les protagonistes français du génocide rwandais :
Grossouvre (François de) », Réseau Voltaire,
15/12/1998, http://www.voltairenet.org/article1285.html)
[3] : (Thierry Meyssan, « Antisémitisme et anti-maçonnisme.
Histoire secrète de L'Oréal », Voltaire, 3/3/2004,
http://www.voltairenet.org/article12751.html)
[4] : (« Rapport de la Commission d'enquête parlementaire
sur le DPS - La dissolution administrative : la loi du 10
janvier 1936 », Réseau Voltaire, 26/5/1999,
http://www.voltairenet.org/article7373.html)
[5] : (« La Cagoule, Pétain et la gueuse », Hérodote,
http://www.herodote.net/histoire01090.htm#Cagoule)
[6] : (« "La cagoule", enquête sur une conspiration d’extrême
droite », documentaire de William Karel, Arte /
Gaumont, 1996, cité par Liquidation Totale n° 0, été
2000, p. 22)
[7] : (Thierry Meyssan, « Stay-behind : les réseaux d'ingérence
américains », n. 25, Réseau Voltaire, 20/8/2001,
http://www.voltairenet.org/article8691.html)
[8] : (Cf. « La croisade de l'Opus Dei. Jean-Paul II canonise
le directeur de conscience des époux Franco et du général
Pinochet », reprod. in http://www.anarchie.be/AL/19/
opus.htm)
[9] : (Pierre Péan, « Une jeunesse française », Fayard,
1994)
[10] : (Michel Sitbon, « De Mitterrand à Le Pen. Les aventures
de Bernard Courcelle », maintenant la lettre, n° 28,
5/1999, http://membres.lycos.fr/maintenantlalettre/demiterrandpen.htm)
[11] : (François-Xavier Verschave, « Noir Chirac », les
Arènes, 3/2002, p. 270)
« Le soir du 27 février 1933, le
Reichstag, le bâtiment où se réunissait
le parlement allemand à Berlin,
était incendié. Un jeune antifasciste
hollandais fut retrouvé dans le bâtiment,
arrêté puis jugé. Il s’appelait
Marinus - Rinus - van der Lubbe. Il
revendiqua son action, disant qu’il
voulait ainsi pousser le peuple allemand
à résister au régime nationalsocialiste
qui venait de s’installer au
pouvoir. [...]
Après avoir essayé en vain d’organiser
une manifestation de soutien [à des
marins mutinés] et à leurs familles qui se
trouvaient dans une situation drama-