LIVRE 2005 - page rieuse - Free

Survie Bas-Rhin,, 22/4/2002, http://survie67.free.fr/Electio
ns/Communiq2204022.htm)
[10] : (« Élections (suite) », Billets d’Afrique, n° 102,
5/2002, http://www.survie-france.org/article.php3?id_art
icle=149)
L’homme parfois frappe fort en
public. Et comme d’autres [Voir
« Main haute, Front propre », p. 182],
il eut affaire avec la Justice.
« Le préfet de la région Provence-Alpes-
Côtes-d'Azur a signé, [... le] 23 février
[2000], l'arrêté qui prononce la
déchéance de Jean-Marie Le Pen de son
mandat de conseiller régional. [... Cela]
suite à la confirmation par la Cour de
cassation, le 23 novembre 1999, de la
condamnation du président du FN à un
an d'inéligibilité, trois mois de prison
avec sursis et [750 euros] d'amende
pour ”violences sur personne dépositaire
de l'autorité publique”, [...] Annette
Peulvast-Bergeal, maire (PS) de Mantesla-Ville,
lors de la campagne législative
en mai 1997, à Mantes-la-Jolie
Sécurisons un peu 320
(Yvelines). » [1]
Les choses se sont envenimées. « Le premier
ministre [Jospin] a signé [en avril
2000] le décret retirant au président du
Front national son mandat de député
européen [..., à] quelques jours du
congrès du FN » [2]. Et on a fait durer
l’agonie. « Il aura fallu [encore] attendre
près de trois ans pour que [..., en avril
2003, il], cesse de siéger au Parlement
de Strasbourg. » [3] En 2003, les élections
présidentielles étaient passées…
Tout passe !
[1] : (« Jean-Marie Le Pen est déchu de son mandat de
conseiller régional », Le Monde, 25/2/2000,
http://www.lemonde.fr/web/recherche_breve/1,13-
0,37-68685,0.html)
[2] : (Christiane Chombeau, « Jean-Marie Le Pen privé de
mandats et en panne de relève », Le Monde, 25/4/2000)
[3] : (Rafaële Rivais, « Le tribunal de Luxembourg valide la
déchéance du mandat européen de M. Le Pen », Le
Monde, 12/4/2003)
« “J’espère [avait dit une fois Bayrou à
Chirac] que les ordinateurs sur lesquels
s’appuient ces prévisions ne
sont pas les mêmes que ceux qui t’ont
poussé à dissoudre en 1997” » [1].
Pourtant, appelé à gouverner après la
dissolution, Jospin n’a pas démérité au
service de l’Etat et du capitalisme mondial
[Voir « Jospin dans la gueule »,
p. 224]. Il fallait bien qu’il soit choisi pour
gouverner, lors que Juppé mettait deux
millions de personnes dans la rue. Cette
« dissolution “n'est [… pas] un épiphénomène
de la vie politique” » [2]. Elle
paraît au contraire bien calculée pour
apaiser les débordements populaires et,