LIVRE 2005 - page rieuse - Free

algériens et marocains qu’agitaient certains
des participants. » [6]
« Par réaction, tout autant que pour des
raisons de politique internationale, des
organisations juives ont appelé à voter
pour l'extrême droite que jusqu'alors
elles combattaient. » [5]
On le sait : « Le Pen entend continuer le
système néocolonial, pour lequel il s'est
toujours battu, et le renforcer dans le
cadre du "Choc des civilisations" [Voir
« Bâtissons le Choc des civilisations »,
p. 566]. C'est [...] ce qu'il a expliqué au
quotidien Ha'aretz : "En dépit de leur
citoyenneté française, [six millions] de
musulmans ressentent un lien avec une
autre entité [culturelle], ils deviennent
naturellement suspects aux yeux de
ceux qui seront un jour contraints de se
confronter à eux" [7].
Oubliant le courant antisémite du Front
national, le journal israélien évoque avec
complaisance les similitudes entre la
répression coloniale, à laquelle Jean-
Marie Le Pen participa volontairement
en Algérie, et la guerre au terrorisme
arabe, conduite par Ariel Sharon dans
les Territoires occupés » [8] [Voir « Terror
is Real », p. 603]. Alors, copains comme
colons ?
[1] : (Le Parisien, 27/11/1992)
[2] : (Charb, Charlie Hebdo, 2/12/1992)
[3] : (Le Monde, 7/11/1992)
[4] : (L. V., « Extrême droite Quand les extrêmes se rejoignent
», L’Humanité, 15/1/2004, http://www.humanite.fr/journal/2004-01-15/2004-01-15-386185,
d’après
René Monzat)
[5] : (Jean Rousseau, « Jacques Chirac épure son camp »,
Voltaire, 2/4/2004, p. 3, http://www.voltairenet.org/artic
le13167.html)
[6] : (« La rave à Chichi », Le Canard enchaîné, 7/5/2002,
p. 2)
[7] : (Entretien avec Ha'aretz, 28/4/2002)
[8] : (Réseau Voltaire, « Analyse des résultats du premier
tour de l'élection présidentielle française. Le 21 avril 2002
n'a pas été marqué par une poussée du FN, mais par un
effondrement des partis de gouvernement », 4/5/2002,
http://www.voltairenet.org/article7597.html)
Sécurisons un peu 318
Ce vieux putschiste [Voir
« Barricades Academy », p. 120]
était le plus riche des candidats
aux élections présidentielles de 2002.
« Patrimoine estimé, plus de 20 MF [3
millions d’euros] » [1], avant Chirac,
second : « Patrimoine estimé, plus de 15
MF [2,2 millions d’euros] » [1]. Et en
Italie, c’est le (bien) plus riche qui
avait gagné [Voir « Berlue ! C’est une
connerie ! », p. 79]…
Car Le Pen a depuis longtemps de
sérieux principes économiques. Par
exemple, pour « obtenir l'investiture du
F.N., le candidat à la candidature doit
signer une reconnaissance de dettes au
parti. C'est ce [qu’a révèlé] Germaine
Buraz, conseillère régionale (Rhônes
Alpes) du F.N., qui a refusé [en 1993] de
verser 180 000 F [27 000 euros] à son
parti. Elle en a été virée. » [2] On peut
aussi faire de Le Pen (et non du FN,