LIVRE 2005 - page rieuse - Free

Nous « pouvons toujours [en
2002] adresser à Notre Président
à Tous les joyeux noms d’oiseaux
qui l’ont accompagné durant sa
Glorieuse Campagne, sans que justice
s’émeuve : "escroc", "voleur", et "menteur"…
» [1] Un président exemplaire [2]
peut donc faire l’apologie de sa duplicité
: « C'est un principe républicain […]
l'exemplarité des dirigeants, bien sûr,
c'est la morale publique. » [3]
Avant l’UMP de Sarkozy [Voir « Le syndrome
de Narkozy », p. 664], il y eut le
RPR de Chirac, qui mimait le RPF de de
Gaulle. « La démocratie au RPR sous
Chirac ? "Le président du RPR était élu
Sécurisons un peu 312
par les mandataires des fédérations
départementales. Or, la désignation des
mandataires était assurée exclusivement
par le secrétaire départemental, lequel
était désigné par le secrétaire général,
lequel était désigné… par le président."
[4] » [5]
Autre particularité du « mouvement
gaulliste "bâti sur l’anticommunisme militant,
viscéral [..., le] paramètre de la
clandestinité est indissociable de cette
lutte où les communistes ont remplacé
les nazis dans le rôle des méchants. Ce
combat a pour corollaire l’illégalité des
moyens financiers et matériels mis en
œuvre, puis le glissement progressif vers
l’esprit mafieux." [6] » [7] [Voir « Franc du
collier », p. 103]
Raffarin en est admiratif : « "Vous savez
pourquoi j’ai cru en Jacques Chirac ?
Parce que j’ai vu sa capacité à résister à
la cassette Méry." Rappel pour ceux qui
auraient oublié l’épisode : feu Jean-
Claude Méry, alias "Méry de Paris", avait
[notamment] affirmé dans une cassette