LIVRE 2005 - page rieuse - Free

“se plier vers l’avant, tête entre les
genoux, comprimant ainsi fortement la
cage thoracique” [... et] “l’utilisation de
la force et/ou de moyens de contrainte
susceptibles de provoquer une asphyxie
posturale ne [devrait] constituer qu’un
ultime recours”. » [1] Mais on pourra
quand même continuer ...si l’opposition
à ces méthodes s’essouffle…
[1] : (Amnesty International, « France. Janvier - décembre
2004 », http://web.amnesty.org/report2005/fra-summary-fra,
d’après la commission Citoyens-Justice-Police,
12/2004)
[2] : (Comité européen pour la prévention de la torture et
des peines ou traitements inhumains ou dégradants (CPT),
13e rapport général d’activités, 2003,
http://www.cpt.coe.int/fr/annuel/rapp-13.htm)
Prenons
maintenant
la
route où, malgré
les nombreux
morts, la loi reste visiblement massivement
bafouée quotidiennement.
Pour les femmes battues, c’est moins
visible...
« La plus grande partie [des infractions
de circulation] sont de simples contraventions
au code de la route, mais un
quart de million – [un] ordre de grandeur
équivalent à celui des atteintes aux
personnes ou de la délinquance économique
et financière – sont susceptibles
de constituer des délits routiers [...].
Pour autant, sont rares heureusement
les infractions au code de la route qui
occasionnent un accident mortel. Et il
est difficile de dire quelle place la répression
pénale tient dans la décroissance de
l’hémorragie sur les routes. » [1]
« Soutenir que l’absence de réponse à
une infraction bénigne conduirait son
auteur a en commettre de plus graves
relève [évidemment] du délire : tout
automobiliste, fut-il ministre, auteur d’un
excès de vitesse, serait bientôt un corrompu
et un assassin. » [2] Mais c’est
ainsi : Les infractions au code de la route
ne doivent aucunement être tolérées.
Exemple : « Un Réunionnais [est] insulté
et frappé par des policiers à Paris pour
avoir traversé hors des clous. » [3]
On s’est félicité de la progression : « Le
nombre de retraits de permis de conduire
a augmenté de 76 % [en 2004] par
rapport à 2003 » [4]. « Les policiers font
[en effet] preuve d’un remarquable zèle,
et, dans la seule agglomération parisienne,
au cours des dix premiers mois de
2003 [...], l’augmentation du nombre
des contraventions atteint 54 % pour le
non-respect des feux rouges et 65 %
pour l’utilisation du portable au
volant. » [5]
« Dopée par une culture intensive du
résultat, 2004 [devait] être une excellente
année pour la récolte des prunes.
A Bercy, on [tablait] sur 510 millions
d’euros [..., soit] une progression [...]
de plus de 24 % [..., soit] plus de 100
millions d’euros [...]. En 2003, déjà, [...
ces recettes avaient augmenté] d’une
centaine de millions. On n’arrête pas le
progrès. [...]
En principe, depuis la loi de finances de
1978, la recette de ces amendes est
reversée aux communes. Mais la nouvelle
loi de 2003 renforçant la lutte contre
la violence routière a prévu [...] une
dérogation bienvenue, [et Bercy encaisse
donc, à partir de 2003], la totalité des
contraventions perçues [... grâce aux]
radars. [...] A 135 euros, la prune, ça
grimpe vite. Exemple : entre le 18
décembre [2003] et le 4 janvier [2004],
le radar [...] sur l’autoroute A75, dans
l’Hérault, a rapporté [...] 2,29 millions
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