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mises en cause] de personnes étrangères [...] en 2000 [ont] été d'environ 89.000, [... avec] 11 % du total des personnes mises en cause [..., soit deux fois le pourcentage d’étrangers] (5,6 %). [... Il y a] de fortes disparités. Les étrangers [...] ne sont pas particulièrement [identifiés comme] auteurs de vols de [... ou dans les voitures], ni de destructions et de dégradations de biens publics, et ils ne sont pas beaucoup plus souvent accusés de cambriolages et d'agressions sexuelles. L'écart se creuse par contre avec des infractionscomme les violences et outrages envers les policiers, les ports et détentions d'armes prohibées, les vols avec violence mais sans arme à feu ou encore les homicides. « Les logiques sélectives du travail de police [...] vident [évidemment] de tout fondement la sur-représentation dans la catégorie des "violences et outrages à dépositaires de l'autorité" (c'est-à-dire à policiers). » [3] « Au fond, [...] les vols à la tire [paraissent] commis presque une fois sur deux par un étranger ; [... et le] trafic de drogue [une fois sur quatre] » [3] ; « un étranger sur huit mis en cause [... l’est] pour vol à l'étalage ; [... et un] sur sept [...] pour coups et blessures ([...] bagarres) ; les étrangers sont nettement sur-représentés en matière d'homicides Sécurisons un peu 280 et de tentatives d'homicides, même s'il s'agit de petits nombres [..., surtout des personnes venant] du Maghreb et [du] Portugal [..., et] presque exclusivement [des] milieux populaires précarisés » [3]. Et « les homicides jugés en cours d’assises sont massivement commis au sein de la fraction la plus déstructurée de la population française sur le triple plan familial, social et économique. [... Comme] si ces personnes tuaient d’autant plus facilement que, d’une part elles étaient accoutumées depuis l’enfance à un environnementaffectifparticulièrement pauvre, voire violent, d’autre part elles n’avaient en somme pas grand chose à perdre dans la vie sociale. » [7] En fait, « sur les 1200 meurtres annuels, en France, la moitié sont passionnels, et [...] l'endroit le plus dangereux [...] n'est pas une cité de banlieue, mais une chambre à coucher ordinaire [... Par ailleurs, comme] la plus effroyable des insécurités est l'insécurité sociale […,] les accidents du travail continuent de tuer autant que les assassins, [et] au cours des 20 prochaines années, 100.000 [... travailleu-r-se-s] mourront des suites de l'intoxication à l'amiante. » [8] sans préjuger du reste [Voir « Le travail libère », p. 496]. La « surreprésentation des étrangers dans les délinquances enregistrées
[semble] liée en réalité à leurs conditions de vie. » [3] C’est donc « une sur-délinquance de miséreux : petits voleurs [...], petits revendeurs de drogue, bagarreurs et parfois meurtriers [9] [...] ; « version moderne de la sur-délinquance traditionnelle des milieux sociaux les plus précarisés [...] depuis le 19 e siècle [..., avec] le chômage et les accidents du travail chez les pères, précarité [...] qui bloque l'accès à de nombreuses ressources et génère un fort sentiment de frustration chez les enfants, familles nombreuses vivant dans peu d'espace, [... les enfants prenant] la rue comme terrain de jeux et d'expériences [...] ([... d’où] à la fois une intense sociabilité juvénile et des problèmes de surveillance parentale), faible niveau scolaire ne permettant pas un soutien à la scolarité des enfants, fréquence [... accrue] des cas de troubles psychologiques et d'alcoolisme chez les parents. [... Et avec le] statut d'étranger en France : la [...] précarité juridique (qui oblige certains parents à faire des allers-retours réguliers au pays d'origine), le racisme et les discriminations qui compliquent singulièrement l'accès au logement, à l'emploi et aux loisirs. Fragilités familiales, précarité socio-économique, contexte urbain très dégradé, fratries larges, forte sociabilité juvénile locale, handicaps scolaires, etc., on retrouve bien tous ces facteurs dans l'analyse de la délinquance juvénile des quartiers populaires. » [3] Quartiers à fric ? « En France, les ressortissants des pays africains - et leurs enfants [...] - sont globalement dans une situation socio-économique précaire, voire très précaire. Ils [... sont] sur-représentés dans les métiers ouvriers [les plus précaires,] les moins qualifiés, les plus pénibles et les plus dangereux [...]. Ils sont [deux fois] plus touchés par le chômage [...] et, parmi [les Maghrébins], le taux de chômage de la tranche des 15-24 ans [dépasse 50 %] [10] » [3]. « Loin de présenter des spécificités liées à telle ou telle culture, la délinquance des étrangers de nationalité africaine semble avant tout être une délinquance de pauvres, assez comparable aux problèmes posés jadis par des populations françaises ou par d'autres populations étrangères en période de crise économique. » [3] La « source statistique [...] de la police [...] donne trois [cases] sur les personnes [...] faisant l'objet de procès-verbaux transmis à la justice) : [... mâle ou femelle,] majeur ou [... mineur et français ou non,] donc pas d'information sur les personnes issues de l'immigration » [3]. 281 Sécurisons un peu
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mises en cause] de personnes étrangères<br />
[...] en 2000 [ont] été d'environ<br />
89.000, [... avec] 11 % du total des personnes<br />
mises en cause [..., soit deux fois<br />
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Il y a] de fortes disparités.<br />
Les étrangers [...] ne sont pas particulièrement<br />
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publics, et ils ne sont pas beaucoup plus<br />
souvent accusés de cambriolages et<br />
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« Les logiques sélectives du travail de<br />
police [...] vident [évidemment] de tout<br />
fondement la sur-représentation dans la<br />
catégorie des "violences et outrages à<br />
dépositaires de l'autorité" (c'est-à-dire à<br />
policiers). » [3]<br />
« Au fond, [...] les vols à la tire [paraissent]<br />
commis presque une fois sur deux<br />
par un étranger ; [... et le] trafic de<br />
drogue [une fois sur quatre] » [3] ; « un<br />
étranger sur huit mis en cause [... l’est]<br />
pour vol à l'étalage ; [... et un] sur sept<br />
[...] pour coups et blessures ([...]<br />
bagarres) ; les étrangers sont nettement<br />
sur-représentés en matière d'homicides<br />
Sécurisons un peu 280<br />
et de tentatives d'homicides, même s'il<br />
s'agit de petits nombres [..., surtout des<br />
personnes venant] du Maghreb et [du]<br />
Portugal [..., et] presque exclusivement<br />
[des] milieux populaires précarisés » [3].<br />
Et « les homicides jugés en cours d’assises<br />
sont massivement commis au sein<br />
de la fraction la plus déstructurée de la<br />
population française sur le triple plan<br />
familial, social et économique. [...<br />
Comme] si ces personnes tuaient d’autant<br />
plus facilement que, d’une part elles<br />
étaient accoutumées<br />
depuis l’enfance<br />
à un<br />
environnementaffectifparticulièrement<br />
pauvre, voire<br />
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d’autre part<br />
elles n’avaient<br />
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somme pas<br />
grand chose<br />
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dans la vie<br />
sociale. » [7]<br />
En fait, « sur les 1200 meurtres annuels,<br />
en France, la moitié sont passionnels, et<br />
[...] l'endroit le plus dangereux [...] n'est<br />
pas une cité de banlieue, mais une<br />
chambre à coucher ordinaire [... Par<br />
ailleurs, comme] la plus effroyable des<br />
insécurités est l'insécurité sociale […,] les<br />
accidents du travail continuent de tuer<br />
autant que les assassins, [et] au cours<br />
des 20 prochaines années, 100.000 [...<br />
travailleu-r-se-s] mourront des suites de<br />
l'intoxication à l'amiante. » [8] sans préjuger<br />
du reste [Voir « Le travail libère »,<br />
p. 496].<br />
La « surreprésentation des étrangers<br />
dans les délinquances enregistrées