LIVRE 2005 - page rieuse - Free

[5] : (Le « Petit manuel de l'observateur critique des
médias », p. 13 (2 euros, Co-errances, 45 rue
d’Aubervilliers, 75018 Paris), cité par Patrick Champagne,
« Philippe Corcuff, critique “intelligent” de la critique des
médias », Acrimed, 19/4/2004, http://www.acrimed.org/
article.php3?id_article=1572, cité in « La critique des
médias. Feu sur le Quartier Général », PLPL, n° 20,
6-8/2004, p. 5)
[6] : (Alain Accordo, « Un journalisme de classes
moyennes », in « Médias et Censure, figures de l’orthodoxie
», éditions de l’Université de Liège, 2004, pp. 46-47,
cité in « La critique des médias. Feu sur le Quartier
Général », op. cit., p. 4, et in PLPL n° 22, 12/2004, p. 4)
[7] : (« Leur théorie du complot. Les médias paranoïaques
», PLPL, n° 20, 6-8/2004, p. 12)
[8] : (« Lu, vu, entendu n° 20 : “Indépendances et complots”
», Acrimed, 3/11/2005, http://www.acrimed.org/ar
ticle2188.html)
[9] : (Philippe Corcuff, « De quelques problèmes des nouvelles
radicalités en général », Le Passant Ordinaire, n° 36,
9-10/2001, http://www.passant-ordinaire.com/revue/36-
272.asp)
[10] : (Guy Debord, « Commentaires à la société du spectacle
», Ed. Gérard Lebovici, 1988, th. XX et th. XXX, réed.
Gallimard, folio, pp. 82, 110)
[11] : (Philippe Chailan, « L’appareil clandestin américain.
Crises, restaurations, dissidences », Ecologie sociale, n° 3,
2-3/2003, p. 19, Arguments pour une Ecologie Sociale –
BP 642 – 85016 La Roche-sur-Yon)
[12] : (Napoléon Bonaparte, à Sieyès inquiet de son projet
de renverser le Directoire et qui lui demande où est la
garantie du succès.)
[13] : (Encyclopédie des Nuisances, n° 9, encart p. III,
11/1986 (80, rue de Menilmontant, 75020 Paris))
« Cette ["]démocratie["] si parfaite
fabrique elle-même son inconcevable
ennemi, le terrorisme. Elle veut en
effet être jugée sur ses ennemis plutôt
que sur ses résultats. L'histoire du
terrorisme est écrite par l'Etat : elle
est donc éducative. Les populations
spectatrices [… seront] persuadées
que, par rapport à ce terrorisme, tout
le reste devra leur sembler plutôt
acceptable, en tous cas plus rationnel
et plus démocratique. » [1]
C’est l’intérêt de la seule domination,
non de ceux qui luttent contre elle. « A
L’Empire du bien en général 28
examiner la chose du point de vue de la
stratégie des luttes sociales, on doit dire
qu'il ne faut jamais jouer avec le terrorisme.
De plus, même un terroriste sérieux
n'a jamais eu historiquement d'efficacité
que là où toute autre forme d'activité
révolutionnaire était rendue impossible
par une répression complète ; et donc
quand une notable fraction de la population
était amenée à prendre parti pour
les terroristes ». [2]
C’est un principe ancien : « L'un des plus
puissants remèdes qu'un prince ait
contre les conjurations est de ne pas être
haï par la masse du peuple : car toujours
celui qui conspire croit satisfaire le
peuple par la mort du prince ; mais, s'il
pense lui déplaire, il n'a pas le courage
de prendre un tel parti, car les difficultés
qu'il y a du côté des conjurés sont infinies
». [3]
Ainsi pourrait poursuivre Machiavel :
« Ce monde souterrain de sociétés
secrètes est rempli de cerveaux vides,
[…] il y a là des directions à donner,
des forces à mouvoir. S'il s'y agite
quelque chose, c'est ma main qui
remue : s'il s'y prépare un complot, le
chef c'est moi : je suis le chef de la
ligue. […] A de certains moments, ce
peut être pour moi un excellent moyen
pour exciter la sympathie du peuple en
faveur du prince, lorsque sa popularité
décroît. En intimidant l'esprit public on
obtient, au besoin, par là, les mesures
de rigueur que l'on veut, ou l'on maintient
celles qui existent. Les fausses
conspirations, dont, bien entendu, il
ne faut user qu'avec la plus grande
mesure, ont encore un autre
avantage : c'est qu'elles permettent de
découvrir les complots réels, en donnant
lieu à des perquisitions qui
conduisent à rechercher partout la
trace de ce qu'on soupçonne ». [4]