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[3] : (Laurent Mucchielli, « Violences et insécurité.<br />

Fantasmes et réalités dans le débat français », La<br />

Découverte, 4/2001)<br />

[4] : (D. Monjardet, « Ce que fait la police. Sociologie de<br />

la force publique », Paris, La Découverte, 1996)<br />

[5] : (Laurent Mucchielli, « Quand la hiérarchie policière<br />

analyse la "violence urbaine" », amnistia.net – Les<br />

Enquêtes interdites, 17/4/2001)<br />

[6] : (Richard Bousquet, « Insécurité : nouveaux risques.<br />

Les quartiers de tous les dangers », L'Harmattan, 1998<br />

(préface de Alain Bauer) ; « Insécurité : nouveaux enjeux.<br />

L'expertise et les propositions policières », L'Harmattan,<br />

1999)<br />

[7] : (Lucienne Bui-Trong, « L'insécurité des quartiers sensible<br />

: une échelle d'évaluation », Les cahiers de la sécurité<br />

intérieure, 1993, n° 14 ; « Résurgence de la violence en<br />

France », Futuribles, 1996, n° 206 ; « Incivilités et violences<br />

juvéniles collectives dans les quartiers sensibles »,<br />

Les cahiers dynamiques, 1996, n° 4 ; « Le business comme<br />

système de vie », Informations sociales, 1997, n° 62 ; « Les<br />

rapports des jeunes avec l'autorité policière », Migrants-<br />

Formation, 1998, n° 112)<br />

[8] : (Patricia Tourancheau, « Des preuves créées de toutes<br />

pièces. », Libération, 6/7/2000, p. 17)<br />

Sécurisons un peu 278<br />

Comment voulez-vous qu’on arrête le<br />

réseau de trafiquants de chiffres ?<br />

Il ne faut « pas confondre la montée de<br />

la peur, de l’intolérance ou de la préoccupation<br />

du crime avec l’augmentation<br />

du crime lui-même. » [1] La « presse a<br />

[plusieurs fois] repris aveuglément la<br />

pseudo-information faisant état de la<br />

"hausse de la délinquance", alors » [2]<br />

qu’il « s'agit des résultats de l'activité des<br />

policiers et des gendarmes, non de celle<br />

des délinquants. [...]<br />

La statistique policière est alimentée [...]<br />

par ce que les victimes signalent » [3],<br />

« et que [la police et la gendarmerie]<br />

acceptent d'enregistrer » [2], et, d’autre<br />

part, « par ce que les policiers trouvent<br />

eux-mêmes. » [3] « La [première] catégorie,<br />

les trois-quarts de la délinquance<br />

chiffrée, dépend pour l'essentiel de<br />

conditions socio-économiques [...], du<br />

niveau de chômage et de précarité [...,<br />

lié au] niveau de la petite délinquance<br />

[...], du type de biens [..., et] de la propension<br />

des victimes à déposer une<br />

plainte, [...] l'indemnisation par les assurances<br />

[... impliquant] récépissé de<br />

dépôt de plainte » [2].<br />

« La [seconde] catégorie représente<br />

environ un quart du chiffre global, elle<br />

dépend largement de la manière, dont<br />

la police travaille et de son efficacité<br />

dans [l'enregistrement] de faits. [...] Le<br />

développement [d’une] police dite "de<br />

proximité", qui vise à rassurer les habitants<br />

et qui repère notamment un certain<br />

nombre de petits délits qui autre-

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