LIVRE 2005 - page rieuse - Free

enthousiaste du Parti nationaliste français
et européen [... PNFE,] héritier de la
Fédération nationale européenne
(FANE) qui jusqu'en 1980 fut le principal
mouvement néo-nazi français. [... Il] fut,
aussi, un candidat [...] du MNR de Bruno
Mégret. [...] Brunerie militait [...] à Unité
Radicale, une organisation créé en juin
1998 par l'alliance du GUD, de Jeune
Résistance et de l'Union des Cercles
Résistance. Or, ce groupe "national-révolutionnaire"
se battait [...] pour "apporter
un soutien total à Bruno Mégret"
Le lendemain de l'attentat, M. Mégret a
"condamné avec force la tentative [sic]
d'attentat et déploré que certains cherchent
à en donner une signification,
alors que l'auteur s'avère être à l'évidence
un cas psychiatrique". » [1]
« Maxime Brunerie aurait agi seul, selon les
premiers éléments de l'enquête. Mais [...]
on peut lire dans [...] Le manuel du soldat
politique national-socialiste [3] [...] : "[...]
L'action directe est aussi la plus claire
démonstration du national-socialisme en
action, souvent impliquant des actes de
grand courage et d'héroïsme [...] Le
niveau de précautions à prendre par quiconque
envisage une forme d'action
directe ne peut pas être surestimé.
L'ennemi fera tout ce qui est en son pouvoir
pour l'empêcher
[... La tactique du "loup solitaire",] d'opérer
seul et de ne parler à personne de
vos plans [...,] est de loin l'approche la
plus sûre puisque vous ne dépendez de
personne pour l'accomplissement favorable
de votre plan et que votre sécurité
personnelle est entièrement dans vos
mains..." » [1]
« Ses tendances suicidaires, l’abus de
drogue et d’alcool laissaient alors penser
[affirmait-on] qu’il s’agissait [... de l’acte
isolé] d’un illuminé. Pourtant, dans le
sillage de Brunerie, la PJ est tombée sur
Sécurisons un peu 272
un certain nombre de fanatiques d’extrême
droite animés d’une même haine
contre les musulmans. Le 15 septembre
2002, un commando s’en prenait au
curé de Saint-Denis [...], qualifié de “collaborateur
de l’invasion islamique”. Peu
de temps après, l’un des principaux
organisateurs de ce raid musclé, Nicolas
de Clippel, un pote à Brunerie, se suicidait
d’une balle dans la tête.
Enfin, début 2003, les RG découvrent
qu’un autre proche d’Unité radicale, [...]
Florian Scheckler, caressait l’idée,
comme l’explique un enquêteur, de “se
faire péter la cervelle dans une mosquée”,
et de préférence dans la Grande
Mosquée de Paris. Histoire, a-t-il expliqué
lors de son interrogatoire, de “tuer le
maximum de musulmans”.
Effectivement, ce kamikaze conservait
chez lui des bouteilles d’acide chlorhydrique
et une boîte de conserve remplie
de peroxyde d’acétone, un explosif plutôt
puissant » [4], qu’il mis « trois mois
pour fabriquer [...] : "J’espère bien
déclencher une nouvelle guerre de religion",
assène-t-il. » [5]
« Adeline Rimoux [..., proche de
Scheckler mais aussi] fille du chef de
cabinet du garde des Sceaux [...
Dominique Perben, avait] fourni l’arme à
feu avec laquelle Nicolas, le [...] "kamarade"
de Scheckler, s’était donné la mort
en octobre [2002]. » [6]
On n’est pas obligé de mourir au combat.
« Michel Lajoye avait adhéré au
Front national à l'âge de 16 ans. Ensuite,
il s'approcha du PNFE. Il s'était enfin
convaincu "de combattre l'ennemi sioniste
et tiers-mondiste par les armes". En
1987, il a fini par placer une bombe
dans un bar fréquenté par des travailleurs
immigrés [Voir « Gladio contre
les immigrés », p. 269]. A lui aussi, Unité
radicale apporte un soutien sans