LIVRE 2005 - page rieuse - Free

porté plainte à la fois contre le quotidien
et contre M. Copé. » [6] « En mars 2001,
[les deux policiers] sont mutés. Pourtant,
une enquête interne, conduite par la justice
et la police, établit leur bonne foi.
Les PV ont bien existé, ils ont été transmis
au parquet, Amine n'a subi aucune
pression, contrairement à ce qu'a dit
Copé, il n'a été ni “enlevé" ni ”suborné"
et les flics ne lui ont pas “payé ses
vacances". L'enquête absout les policiers.
Elle suggère que le procureur de
Meaux “apprécie la suite à donner" aux
déclarations faites par Amine en septembre
1999. » [1]
« Le 15 février 2002, devant la 17 e
chambre correctionnelle de Paris, [les
deux policiers] ont vidé leur sac. » [1] Et
l’« article de presse assassin contre les
deux flics, [...] la justice [l’a] considéré
comme diffamatoire. Elle a blanchi les
deux anciens policiers de Meaux » [1].
Copé va bien, pourtant. Son équipe a
gardé Meaux. Et il ne put être qu’un
excellent « porte-parole du Gouverne-
ment » [7]. On le verra ensuite « rejoignant
le cabinet d’avocats d’affaires
Gide Loyrette, tout en présidant le groupe
UMP et en restant député-maire de
Maux. » [8]
[1] : (Frédéric Charpier, Le Vrai papier journal, n° 21,
5/2002, pp. 48-49)
[2] : (Bastien Bonnefous, « A Meaux, pour qui flambent les
voitures ? Deux pyromanes dénoncent la mairie, puis la
police », Libération, 15/9/2000, p. 22)
[3] : (Mathieu Janin et Brendan Kemmet, « La note secrète
qui agite la police de Meaux », Le Parisien, 7/8/2000 ;
Libération, 8/8/2000)
[4] : (Bastien Bonnefous, « La police et la justice enquêtent
à Meaux », Libération, 26/9/2000, p. 27)
[5] : (« Les jeunes incendiaires de Meaux reviennent sur
leurs déclarations », L’Humanité, 16/9/2000,
http://www.humanite.presse.fr/journal/2000-09-
16/2000-09-16-231535)
[6] : (« Jean-François Copé mis en examen », Le nouvel
Observateur, 21/6/2002, http://archquo.nouvelobs.com/
cgi/articles?ad=politique/20020621.OBS6863.htm)
[7] : (« M. Jean-François Copé - Assemblée nationale - Les
députés », http://www.assemblee-nationale.fr/12/tribun/fiches_id/917.asp)
[8] : (« Copé ou la solitude du cumulard de fond », Le
Canard enchaîné, 3/10/2007, p. 2)
{1} (François Guizot, Chambre des députés, 1/3/1843, lors d’un débat sur les fonds secrets)
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